Aller au contenu principal

Actualités
La meunerie contre la clause de renégociation de la loi de Conso

« Nous ne souhaitons pas que nos produits soient couverts par cette obligation de renégociation prévue dans les textes par méconnaissances de nos modes de fonctionnement en la matière », a déclaré Joseph Nicot, président de la l’Association nationale de la meunerie française, qui tenait sa convention annuelle à Paris le 12 septembre. Contrairement à l’Ania, la meunerie ne souhaite pas être associée au dispositif de renégociation des prix prévu par la loi de Consommation, débattue au Sénat, en cas de forte volatilité des prix.

Les outils de couverture de risques seraient suffisants
 « Des professions comme les nôtres, et c’est la position commune que nous avons prise avec l’IPTA (Industries de première transformation agricole), regroupant la meunerie, les corps gras, les sucriers et les amidonniers, ont, depuis la flambée des cours du blé en 2007, su s’adapter par l’utilisation d’outils comme les marchés à terme, qui aujourd’hui orientent, pour ne pas dire déterminent, le prix d’achat de nos matières premières », explique le président de la meunerie française. En d’autres termes, les industriels n’auraient pas besoin de la clause prévue à l’article 62 de la Loi de Consommation  au Sénat. Des amendements, prévoyant d’inscrire dans la loi les produits concernés, exluant les produits céréaliers, sont défendus par les sénateurs Jean Bizet et Sophie Primas. S’exprimant lors de la Convention, Jean-Luc Angot de la DGAL a confirmé que la liste des produits serait définie par décret.

Plus de protéines dans le blé
«Certains pays n’hésitent plus à importer du blé kazakh, naturellement riche en protéines. Nous, nous souhaitons continuer de nous approvisionner en blé français», a déclaré Joseph Nicot. La demande des consommateurs en brioches, pain au lait, ou encore l’évolution des process de fabrication de leurs clients nécessitent l’utilisation de blés riches en protéines pour la production de farines. « Des voies de progrès sont réalisables et réalistes sans pour autant faire fi des attentes environnementales de nos concitoyens. Mais, il faut laisser du temps au temps », a conclu le président de l’ANMF.

Les plus lus

Illustration d’un port de commerce avec des grues, un navire cargo et un tas de blé symbolisant les exportations céréalières françaises vers l’étranger
Taxes douanières de Donald Trump : FranceAgriMer confirme le manque de visibilité sur le prix des céréales

FranceAgriMer a présenté le 16 avril la situation des marchés céréaliers au niveau mondial, européen et français pour le mois…

Engrais chimique en granulé.
Marché des engrais : activité calme malgré le recul des prix de l’azote

L’activité du marché des produits azotés reste modérée durant avril, période de réapprovisionnement. 

Paysage en mai, diversité culturale, bocage, haies, colza en fleurs, orge.
Céréales et oléoprotéagineux bio : marché au ralenti dans l’attente de la nouvelle récolte

Début mai et ses ponts successifs mettent les transactions de matières premières bio en pause, avec néanmoins quelques…

Prix du soja sur le CBOT depuis le début de l'année 2025.
Le marché du soja au cœur de la tourmente en cette année 2025

Le Cyclope 2025 a été présenté à la presse, le 13 mai. Ce rapport annuel sur les grands marchés mondiaux des produits de base…

prix du blé tendre rendu Rouen, de l'orge fourragère rendu Rouen et du maïs rendu Bordeaux en juillet août 2024
L'incertitude domine les marchés des céréales quant à de supposés pourparlers entre la Chine et les États-Unis

L’évolution des prix du blé, de l’orge et du maïs français entre le 24 et le 25 avril 2025, expliquée par La Dépêche-Le Petit…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne