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La hausse des matières premières sauve l’exercice 2007 d’In Vivo

Réunis à Paris le 18 janvier, les dirigeants de l’union de coopératives In Vivo ont présenté les résultats de l’exercice 2006/2007

DÉCEVANT MAIS STRUCTURANT. C’est en ces termes que les dirigeants de l’union de coopératives In Vivo ont présenté, vendredi 18 janvier à Paris, les résultats de l’exercice 2006/07 de l’union de coopératives.

Avec un chiffre d’affaires consolidé du groupe à 3,636 milliards d’euros en progression de 28%, et un résultat net part du groupe à 3,6 millions d’euros, cet exercice est « en-deça des attentes du groupe » mais « porteur d’avenir en matière d’organisation et d’orientation nouvelles », selon Patrice Gollier, nouveau directeur général d’In Vivo.

Hausse des volumes de céréales et d’oléoprotéagineux commercialisés

Le chiffre d’affaire issu de la vente de productions agricoles est en nette progression sur l’exercice 2006/07, s’établissant à 1,7 milliard d’euros (une progression de 78% par rapport à l’exercice précédent), pour un total de plus de 9,5 milliards de tonnes commercialisées par In Vivo Marchés. L’augmentation des volumes et la nette hausse des cours des matières premières expliquent cet « exercice record ». Concernant les céréales et les protéagineux, « l’activité a été très orientée vers les pays tiers, qui représentent 40% des ventes ». L’Algérie, le Maroc et l’Égypte demeurent les principaux débouchés en blé tendre. L’Inde occupe une place non négligeable avec « un volume significatif ». Concernant le blé dur, une grande part des échanges s’est faite à destination de l’Algérie, du Maroc et de la Turquie. En féverole, In Vivo demeure leader des ventes à l’export en réalisant 70% des échanges au départ des ports français. En graines oléagineuses, 811.000 tonnes ont été vendues.

« Alors que les marchés des matières premières sont en profonde mutation en raison de la très grande volatilité des prix, la présence d’un opérateur français disposant d’une force de commercialisation importante et des compétences pour oeuvrer sur l’ensemble des marchés européens et internationaux est un atout pour les coopératives de collecte », a affirmé Michel Fosseprez, président du Conseil d’administration d’In Vivo.

Internationalisation d’In Vivo avec le rachat d’Evialis

Après le rachat de plusieurs sociétés européennes de nutrition animale, le groupe In Vivo entend s’internationaliser. « Nous devons maintenant aller chercher de la valeur dans les pays émergents, qui connaissent un fort développement de leurs productions animales », a expliqué Patrice Gollier. La prise de contrôle d’Evialis « vise à donner au groupe la capacité à figurer parmi les premiers acteurs mondiaux en nutrition animale, ce qui nous dotera d’une capacité d’innovation sans précédent et nous permettra de contribuer à mieux structurer la production française d’aliments du bétail », a-t-il ajouté.

Le poste agrofournitures en retrait

Avec un chiffre d’affaires s’élevant à 1,124 milliard de dollars, l’agrofournitures observe un retrait de 2,2% par rapport au précédent exercice. En santé végétale, le retrait est de 0,3% pour un chiffre d’affaires de 774 M euros. Au poste fertilisant, le CA s’établit à 242 Meuros. L’agroéquipement progresse avec une hausse de 4,6% du CA, à 61 millions d’euros. La distribution de semences hybrides recule de 2,7%, pour un CA d’environ 38 M euros. Les services agronomiques ont enregistré de leur côté une hausse de 12%, avec un CA proche de 820.000 euros. Enfin, Biotop, société de lutte biologique, s’est nettement développée, avec un CA en hausse de 26%, à 3,2 M euros .

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