La filière blé de McDonald's France renouvelle son contrat à prix fixe

Depuis 2012, les céréaliers français peuvent bénéficier du contrat blé de force McDonald's. Cet accord renouvelé pour les récoltes 2017 et 2018 au Salon international de l'agriculture, le mardi 1er mars, apporte de la visibilité pour tous les acteurs de la filière. Ainsi, ces prochaines années, 17.000 t seront collectées via quatre groupes coopératifs (Valfrance, France Gâtinais Céréales, Axéréal et Terris Union, dernier arrivant).

Un prix garanti au-dessus du prix de revient

Les céréaliers volontaires via leur organisme stockeur contractualisent une partie de leur récolte pour une durée de trois ans, à un prix fixe de 185 €/t « Ce prix a été calculé de manière à ce que le montant ne soit pas en dessous du prix de revient du producteur. Avec l'aide des centres de gestion, nous avons pris en compte les variations des cours des matières premières de ces cinq dernières années », explique Rémi Rocca, directeur achat, qualité et logistique de McDonald's France. Une prime de 15 €/t est versée aux organismes stockeurs qui la redistribura, selon leur politique, aux agriculteurs respectant le cahier des charges. Doublée cette année, cette prime engage les céréaliers à res-pecter les bonnes pratiques de l'agriculture raisonnée mais aussi le calcul des indicateurs tels que l'IFT et les rejets des gaz à effet de serre. L'année dernière, 588 agriculteurs ont fourni les Grands moulins de Paris en blé BPMF (20 %) et blé de force (80 %). Au vue de la qualité de ces derniers, une prime additionnelle est versée afin d'atteindre un prix entre 230 et 240 €/t. 40 % d'entre eux, soit 17.000 t, avaient contractualisé leur production pour une durée de trois ans. Pour la filière réunie à Paris, ce type de contrat apporte une triple sécurisation, autant au niveau économique, qu'au volume vendu et en qualité fournie.McDonald's France achète 70 % de ses fournitures d'origine française, soit environ 270.000t de matières premières.