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La Chine, premier importateur d'orges, se rapproche de la France

Le 31 mai, des représentants de Cofco (China National Cereals, Oils and Foodstuffs Corporation), des courtiers et malteurs se sont rendus sur les parcelles d'essais de Cérévia en Côte-d'Or. L'occasion de montrer le savoir-faire français en matière d'orges et plus spécifiquement en orges de brasserie. « Nous voulions créer un contact direct avec la délégation chinoise dans le but de développer nos relations commerciales », indique Laurent Vittoz, DG de Cérévia. La Chine importe en moyenne chaque année 4 Mt d'orge de brasserie, qui seront ensuite maltées sur place. « L'année dernière, nous y avons exporté 120.000 t d'orge dont la moitié de qualité brassicole », explique Laurent Vittoz. Et cette tendance est à la hausse, en partie grâce à la qualité régulière des orges françaises. «Lors de leur déplacement, les Chinois ont pu reconnaître les atouts des orges françaises : le taux de protéines, la conformité de la demande, le savoir-faire agrono-mique et l'adaptation à leur demande, notamment concernant les variétés d'orges d'hiver (Etincel et Esterel) », résume Laurent Vittoz.

Des orges pas assez “durables”

« Les malteurs chinois estiment que les variétés françaises ne sont pas assez “durables”. Leur temps d'adaptation aux nouvelles variétés est relativement long. Et bien souvent, la variété disparaît du marché après quelques années », expliquait Li Zhaoyu de France Export Céréales, à la Journée Orge brassicole d'Arvalis. « Les malteurs chinois sont très demandeurs d'Etincel que nous sommes seuls à produire encore, rappelle Laurent Vittoz. De plus, nous possédons un silo à Foss-sur-Mer, ce qui nous permet de gérer au mieux la traçabilité de la marchandise. » La Chine est géographiquement liée aux orges australiennes et canadiennes. Mais avec la baisse des coûts de fret, la France devient davantage compétitive. 

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