La boulangère donne de la visibilité à la démarche Blé Agri-Éthique France
L'industriel La boulangère renouvelle son adhésion à la démarche Agri-Éthique afin de travailler avec des acteurs locaux. Ces derniers se réengagent sur un prix fixe et un volume sur trois ans.

« Près de 10 % des produits sont fabriqués avec de la farine issue de la démarche Agri-Éthique, soit la quasi-totalité des références sous la marque de La boulangère », commente Pierre Maria, directeur du site des Herbiers (Vendée) suite à leur réengagement de trois ans au pacte Agri-Éthique (cf. n°4147, n°4131) le 26 avril. Désormais, le consommateur retrouvera le logo Blé Agri-Éthique France sur les emballages de cinq produits de GMS. Dès le mois de juin, les vingt-deux références possèderont aussi cette estampille qui sensibilisera les clients aux thématiques de la RSE.
Marge de plus de 20 % en blé
« Nous avons amélioré la communication entre nos fournisseurs et notre client La boulangère », ex-plique l'un des adhérents, Xavier Planchot, responsable de site de la minoterie, membre de Agri-Éthique depuis 2013. Avec ce pacte, les agriculteurs se sentent plus impliqués pour cultiver les variétés attendues et comprennent mieux les attentes de la filière. « On n'a jamais vu autant d'agriculteurs au moulin depuis que nous avons débuté cette démarche », ajoute-t-il. « Le blé que l'on achète permet aux agriculteurs d'avoir une marge de plus de 20 % », complète l'adhérent Bertrand Girar-deau, directeur général du moulin et partenaire de la première heure de la démarche. Par ailleurs, la production de farine Agri-Éthique de ce groupe est surtout attribuée aux artisans boulangers (80 %).
Pour la Minoterie Planchot, « près de 5.000 t de farine est destinée à Agri-Éthique par an, dont 50 % pour la boulangerie artisanale et le reste pour La boulangère », précise Xavier Planchot. Via Agri-Éthique, il a trouvé une démarche permettant à la société de « pérenniser la filière de manière globale ». Pour aller plus loin avec Agri-Éthique, Bertrand Girardeau a indiqué qu'il « serait intéressé par le développement d'une filière incluant le bio et d'une autre pour le seigle ».