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La balance commerciale des semences françaises toujours positive, grâce aux nombreuses espèces

La diversité des espèces essentielle pour le Gnis

Avec des variétés très diverses, la France reste le premier exportateur mondial de semences, principalement en variétés de maïs. Quelque 74 % de la production sont vendus aux pays membres de l'UE, « une tendance haussière », souligne Catherine Dagorn, directrice du Gnis. D'ailleurs, la filière Semences et Plants représente 3,28 Md€ pour la campagne 2014/2015. La balance commerciale est, cette année encore, positive avec 841 M€. Les importations sont, durant cette campagne, en baisse de 10 % et les exportations en légère hausse. Ainsi, 28 % de l'excédent agricole est représenté par le bilan commercial des semences, en hausse de 4 % par rapport à l'année précédente. Les exportations représentent 44,4 % du chiffre d'affaires du secteur semencier.

La diversité des espèces essentielle pour le Gnis

La France produit des semences sur 362.000 ha, soit 17 % de la surface européenne dédiée. « Le choix variétal est de plus en plus diversifié, avec 136 espèces produites en 2015. C'est le résultat des années de recherches et d'innovation menées il y a une dizaine d'années », assure Cathe-rine Dagorn. Elle précise que 60 % des variétés proposées aujourd'hui ont moins de quinze ans. Cette offre renforce la diversité des espèces. « L'ensemble des techniques peuvent nous permettre d'augmenter la diversité en récupérant les allèles qui risquent d'être perdus. Il faut donc préserver la diversté des recherches », explique Pierre Pagesse, président du Gnis. Il ajoute que si des investissements ne sont pas fait pour les plantes cultivées secondaires, seules les variétés « rentables » risquent d'être étudiées, amenuisant la diversité précieuse à l'in-terprofession.

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