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Koch Fertilizer France : développement des capacités de production du Nexen
Une alternative innovante

« Nous projetons d'accroître la capacité industrielle de l'unité rouennaise de production de notre engrais azoté Nexen, en phase avec nos ventes sur le territoire français, a indiqué Emmanuel Hequet, directeur commercial et marketing de Koch Fertilizer Products SAS France, lors d'une conférence à Paris. De 70.000 t/an, nous comptons passer à 100.000 voire 120.000 t/an d'ici deux à trois ans. »
Une alternative innovante
La construction de l'atelier sur le port de Rouen, mis en service l'année dernière, a été une étape stratégique pour le lancement sur le marché français de cet engrais azoté à haute performance. « En 2013, plus de 50 distributeurs majeurs et leaders sur leur zone de chalandise ont totalisé 50.000 t de ventes », précise Éric Pietravalle, DG de la filiale française de l'Américain Koch Fertilizer, créée en 2007. En plus du produit basique à 46 % d'azote, la gamme Nexen comprend deux références, complémentées en souffre et calcium.
« Nexen déplace les standards de la fertilisation azotée puisqu'il regroupe les avantages de l'ammonitrate et de l'urée sans leurs inconvénients », affirme la société. Ce produit bénéficie de la technologie Agrotain qui limite le phénomène de volatilisation, augmentant ainsi la quantité d'azote disponible pour la plante. D'où des résultats, en termes de rendement, équivalents à meilleurs que les références du marché sur les cultures d'hiver, avec des incidences positives sur le taux protéique des céréales à paille et la matière sèche en maïs, selon des essais menés par Arvalis. « Proposé à un prix compétitif (comparable à celui de l'ammonitrate), il permet ainsi à l'agiculteur de majorer sa marge à l'hectare », précise Éric Pietavalle.
Une offre NPK compétitive
Au-delà de la gamme Nexen, l'entreprise continue d'élargir son offre aux engrais classiques (azote, phosphore, potasse). Entre 2012 et 2013, elle est déjà passée de 2 à 7 produits, avec un volume de ventes qui a progressé de 260 à 480.000 t. Dans cet objectif, l'entreprise envisage de renforcer sa présence au travers de ses terminaux hexagonaux, à savoir Rouen, Sète, Bayonne, Bordeaux et La Pallice.