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Inzo°/Valorex : à deux pour les Oméga 3

En janvier 2005, Inzo° et Valorex ont signé un accord de partenariat qui est maintenant opérationnel.

LES EXIGENCES nouvelles des consommateurs et des distributeurs en matière de traçabilité, de santé, de naturalité ; la diminution constante du budget alimentaire des français, les baisses de consommation des produits animaux, les détériorations de l’image nutritionnelle de ces produits ont profondément modifié le paysage de l’élevage français et des structures de la nutrition animale. Dans ce monde de l’élevage en profond bouleverse-ment, Inzo° Inzo° est la branche “Nutrition animale” de l’union InVivo qui rassemble la majorité des coopératives agricoles françaises. Spécialisée dans la production de premix, d’aliments minéraux et d’aliments techniques, Inzo° apporte conseil et support techniques à environ 25 % du marché français de ce secteur. et Valorex  Valorex est une jeune entreprise, très active dans la filière “lin”. A l’origine de la démarche “Bleu-Blanc-Cœur”, elle a développé un concept d’alimentation santé qui prend son origine à l’amont de la chaîne alimentaire, dans l’auge des animaux d’élevage, pour aller jusqu’à l’assiette du consommateur final. devaient se rencontrer. Ainsi, début 2005, les deux entreprises ont-elles signé un accord de coopération industriel et technique. L’atelier d’extrusion Inzo° d’Argentan (Orne) produit désormais des graines de lin extrudées destinées à la filière “Bleu-Blanc-Cœur”. Parallèlement, les services techniques des deux entreprises ont mis au point un indice destiné à une utilisation optimale des sources d’Oméga 3 en élevage. Cet indice baptisé IT3 (Indice Technique Oméga 3) prend en compte de façon zootechnique les besoins en Oméga 3 des animaux d’élevage. Inzo° et Valorex disposent désormais de valeurs IT3 des produits végétaux (fourrages, luzerne, colza, lin, lupin…).

Lin-Oméga 3, une nouvelle filière alimentation-santé

Cet accord entre les deux entreprises est placé dans le cadre de perspectives importantes de développement de cette nouvelle filière alimentation-santé.

Il est révélateur des nouveaux besoins qualitatifs des filières d’élevage. Les volumes de production diminuent, tandis que les demandes qualitatives explosent. L’union de toutes les compétences scientifiques, zootechniques et organisationnelles est désormais impérative pour défendre le revenu des éleveurs en créant de nouvelles valeurs ajoutées. Enfin, le projet Lin-Oméga 3 montre le rôle fondamental des filières d’élevage en matière de santé publique. Ignoré il y a trois ans, le terme Oméga 3 est désormais connu des français. Compris comme un nouveau nutriment santé, il a pris sa place au rayon pharmacie, au rayon margarines et un peu au rayon poisson. Plus de la moitié des lipides consommés en France sont pourtant des lipides animaux, et c’est de leur consommation que devraient simplement provenir nos apports en Oméga 3. Composant naturel des végétaux (de l’herbe, des algues, du lin…), c’est au travers de l’alimentation des animaux que les Oméga 3 devraient en toute logique, en toute saveur, et à moindre coût faire leur retour dans nos assiettes.

Cet accord est donc révélateur de la volonté des entreprises de l’amont des métiers d’élevage de rassembler leurs forces pour vivre leur métier au service des filières, du champ à l’assiette, pour que bien nourrir les animaux se fasse au mieux des intérêts des producteurs et de la santé du consommateur.

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