Aller au contenu principal

Nutrition animale
Investir "la data" est une obligation, selon Gaël Pelesbre (Le Cube)

Si les Fab veulent rester des acteurs dans le conseil aux élevages, ils doivent impérativement développer des services basés sur l’analyse des données.

© Geralt (Pixabay)

 

Le service aux élevages de ruminants connaît une révolution en raison de la croissance exponentielle du nombre de données disponibles. Mais au-delà de la collecte de ces résultats, une bonne analyse représente un intérêt certain pour les éleveurs du point de vue technique et, donc, économique.

Pour Gaël Pelesbre, directeur de Le Cube (Novial), qui intervenait lors de la journée “Data en alimentation animale” organisée par l’Aftaa le 7 juin dernier au Mans, les fabricants d’aliments pour animaux (Fab) doivent impérativement investir le champ de la data, surtout dans les élevages de ruminants, au risque de laisser leur place d’experts de la nutrition et du conseil en élevage à d’autres opérateurs.

Une concurrence protéiforme avec de nouveaux acteurs

Les données peuvent venir de différents univers : l’expertise comptable qui apporte des analyses dans l’univers stratégique ou les anciens contrôles laitiers dont certains ont muté vers le conseil et les services (depuis la perte de leur monopole de suivi de production), mais aussi les fournisseurs de matériels connectés, voire de boucles d’identification du bétail. « Longtemps, les Fab ont apporté gratuitement des services, leur prix étant de fait inclus dans la vente des aliments. Mais il est difficile de gagner la course aux prix toujours plus bas », résume Gaël Pelesbre. C’est la raison du lancement, l’an dernier de Le Cube, société détachée de l’entreprise d’aliments, constituée d’une petite équipe « agile ». « Nous ne sommes pas des informaticiens ni des technologues mais bien des analystes de ces données pour en tirer des services et des conseils personnalisés », détaille le dirigeant. Il note que si de nombreuses annonces ont été faites ces derniers mois sur le lancement de nouveaux produits et services, peu passent le cap d’une commercialisation réussie pour de nombreuses raisons diverses dont l’acceptation, par les éleveurs, d’un service payant.

                    

Les plus lus

Prix du blé : un marché attendu très lourd en 2025-2026, qui risque de peser sur les cours

Pour Maxence Devillers, analyste agriculture chez Argus Media, il faut s’attendre à un bilan français de blé tendre…

Champ de céréales aux environs de Mateur, Tunisie en avril 2025
Moisson 2025 en Afrique du Nord : malgré la progression de la production de céréales, une hausse des importations à prévoir en 2025-2026

En Algérie, en Égypte, au Maroc et en Tunisie, la production de blé et d’orge devrait progresser de 12 % en 2025-2026. En…

Marché des céréales et du sucre du 13 au 20 août 2025 - Les prix du blé poursuivent leur baisse avec l’arrivée des récoltes de la mer Noire

L’évolution hebdomadaire des prix des céréales (blé tendre, blé dur, orge fourragère, orge de brasserie, maïs et autres…

Champ de maïs, Isère, août 2025.
Céréales et oléoprotéagineux bio : marché peu actif avant la rentrée

Le marché des grains bio tourne au ralenti en cette fin août. 

Marché des céréales du 19 août 2025 - Les bonnes perspectives pour les récoltes de blé en Russie et de maïs aux Etats-Unis tirent les prix mondiaux vers le bas

L’évolution des prix du blé, de l’orge et du maïs français entre le 18 et le 19 août 2025, expliquée par La Dépêche-Le Petit…

Marché des céréales du 28 août 2025 - Blé et maïs en hausse sur le Cbot mais en baisse sur Euronext

L’évolution des prix du blé, de l’orge et du maïs français entre le 27 et le 28 août 2025, expliquée par La Dépêche-Le Petit…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne