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International

USDA/blé

Baisse de la production mondiale

L’USDA a revu à la baisse la production mondiale de blé en 2005/2006 à 612,4 Mt, contre 615,2 Mt estimés le mois dernier et 624,5 Mt en 2004/2005. Les stocks mondiaux sont prévus à la fin de la campagne à 144,25 Mt, contre 149,5 Mt fin 2004/2005. Cette révision à la baisse serait dû aux reculs attendus en Australie (-1,5 Mt à 21,5 Mt), aux Etats-Unis (-1,2 Mt à 58,3 Mt), dans l’UE à 25 (-0,75 Mt à 126,75 Mt), en Argentine (-0,5 Mt à 15 Mt), en Inde (-0,5 Mt à 73,50 Mt) et au Maroc.

OCDE

Les soutiens rerésentent 30 % des recettes

Le secteur agricole des pays de l’OCDE se caractérise toujours par un niveau élevé de soutien. Il est passé de 37 % des recettes agricoles totales en 1986-1988 à 30 % en 2002-2004, niveau qu’il avait déjà atteint dans les années 1995-1997, précise l’OCDE dans son rapport intitulé “Les politiques agricoles des pays de l’OCDE : suivi et évaluation 2005”. «Si on inclut le soutien aux services d’intérêt général fournis à l’agriculture, tels que la recherche, […] les services de commercialisation et de promotion, le soutien total au secteur agricole a représenté 1,2 % du PIB de l’OCDE en 2004.» Les écarts entre les niveaux de soutiens des pays de l’OCDE sont importants. Pour l’Australie et la Nouvelle-Zélande, le soutien aux producteurs en 2002-2004 est resté en dessous de 5 % des recettes agricoles. Le niveau de soutien de l’Union européenne se situe à 34 %. Celui de la Corée et du Japon atteint 60 % en moyenne.

 

Union européenne

Exportation/céréales

La campagne commencera début juillet

Mariann Fischer Boel, commissaire européen à l’Agriculture, a fait part aux ministres de l’Agriculture de l’Union européenne, réunis le 21 juin à Luxembourg, de son intention de démarrer le programme d’exportation 2005/2006, dès le début de la nouvelle campagne. La Commission européenne, a-t-elle précisé, ouvrira des adjudications en vue de l’exportation de blé tendre, d’orge, de seigle et d’avoine aussi bien à partir du marché libre que de l’intervention, en particulier à partir des pays enclavés d’Europe centrale. Mariann Fischer Boel a également indiqué que le transfert vers l’Espagne de 500.000 tonnes de céréales stockées à l’intervention dans les pays enclavés serait décidé lors du comité de gestion du 23 juin.

Budget européen la guerre anti-Pac a eu raison du sommet

Plus que la question du «chèque» britannique proprement dit, c’est la volonté de Tony Blair de remettre en cause la structure du budget communautaire, en particulier les dépenses de la Pac —et donc de ne pas conclure à ce stade— qui a provoqué l’échec du sommet européen de Bruxelles dans la nuit du 17 au 18 juin. La Grande-Bretagne assumant la présidence de l’Union européenne au second semestre, son ministre des Finances a déclaré qu’elle «se battrait» pour obtenir un accord budgétaire. La France, pourtant, était prête à des concessions dans le domaine agricole. Le dernier compromis présenté en vain par la présidence luxembourgeoise fixait le total du budget pour la période 2007-2013 à 827,5 milliards en crédits de paiements (1 % du PNB). Pour les aides directes et le soutien des marchés agricoles, le montant global sur les sept années était de 295,105 milliards d’euros (avant modulation des aides), soit 2 milliards de plus que le chiffre prévu par le sommet d’octobre 2002, alors que 8 milliards seraient nécessaires pour financer la Pac dans une UE à 27 (avec la Bulgarie et la Roumanie qui doivent adhérer en 2007). Une concession que la France «pouvait envisager», selon la présidence, même si elle impliquait une baisse des aides directes pour les Quinze allant de 1,7 % en 2007 à 4,7 % en 2013.

Développement rural accord politique, inconnue budgétaire

Une lacune de taille entache l’accord des Vingt-cinq, trouvé dans la soirée du lundi 20 juin à Luxembourg, sur le programme communautaire de développement rural pour la période 2007-2013 : aucun budget ne peut être fixé pour cette politique, à défaut de compromis au sommet sur les perspectives financières de l’UE. Les ministres de l’Agriculture n’ont pu se référer, à ce stade, qu’à l’enveloppe financière proposée par la Commission européenne, soit 88,75 milliards d’euros sur les sept années pour une UE à 27 (contre 60 milliards pour la période 2000-2006), chiffre qui sera certainement réduit dans le cadre d’un accord sur les perspectives financières. Le dernier compromis sur la table, avant l’échec des chefs d’Etat et de gouvernement dans la nuit du 17 au 18 juin, prévoyait ainsi une dotation de 74,2 milliards pour le développement rural (sans compter la modulation des aides directes de la Pac qui devrait permettre de recueillir quelque 8 milliards d’euros). Selon le nouveau règlement approuvé par les ministres, 10 % au minimum du financement communautaire pour le développement rural devra, sur la période 2007-2015, être consacré à l’amélioration de la compétitivité agricole et forestière, 25 % aux mesures environnementales et à la gestion de l’espace, 10 % à l’amélioration de la qualité de vie et à la diversification de l’économie rurale et 5 % au programme Leader de coopération entre les communautés rurales. Parmi les mesures prévues par ce règlement, figurent une prime de 55.000 euros au maximum pour l’installation des jeunes agriculteurs ainsi qu’une aide annuelle à la retraite anticipée des agriculteurs âgés d’au moins 55 ans à hauteur de 18.000 euros par cédant (180.000 euros au total) et de 4.000 euros par travailleur (40.000 euros au total).

 

France

Jeunes agriculteurs «faire du revenu pour s’installer»

«Notre projet est d’améliorer le revenu pour renouveler les générations en agriculture», a expliqué en tribune Laurent Fischer, l’un des auteurs du rapport 2005 qui se veut «réaliste et concret». Près de 500 participants étaient réunis depuis le 14 juin pour ce 39e congrès du syndicat à Bourg-en-Bresse. Derrière la volonté de faire revenir de la valeur ajoutée aux producteurs, sont visées «les coopératives», qui ne sont pas assez performantes comparées aux industries privées, et «les interprofessions qui doivent mieux fonctionner». Le positionnement du rapport sur le hard discount a été discuté pendant plus d’une heure. La proposition du rapport était «d’engager des rapprochements et des collaborations» avec les enseignes de hard discount.

Un compromis a été trouvé en rejetant cette volonté de «rapprochements» et de «collaboration».

UIPP : hausse des ventes

L’UIPP (Union des industriels de la protection des plantes) a annoncé le 21 juin que les ventes de produits phytosanitaires en France se sont élevées à 1,771 milliard d’euros sur la campagne 2003-2004, soit une hausse de 1,59 % par rapport à la campagne précédente. Les ventes se décomposent en 799 millions d’euros pour les herbicides (+11 %), 612 M eur M euros pour les produits divers (-10 %). «Nous sommes sur un marché mature, relativement stable, autour de 1,7 et 1,8 M euros, qui subira seulement quelques rebonds en fonction des aléas climatiques», a commenté Jean-Charles Bocquet, directeur général de l’UIPP. C’est d’ailleurs, selon lui, ce qui explique la légère hausse de la campagne passée. Sur l’année civile 2004, les ventes ont représenté 76.100 tonnes de produits, (contre 74.500 tonnes en 2003) dont 57.300 tonnes de produits de synthèse et 18.800 tonnes de cuivre et soufre. Ce tonnage correspond à une baisse de 35 % par rapport à 1999.

Lin textile soutien des prix

Une première dans l’histoire du lin textile : l’interprofession, le Cipalin, a décidé d’acheter du lin teillé (à l’issue de la première transformation) pour soutenir les prix, en baisse du fait d’une tendance à une offre excédentaire. Le lin est une des rares productions à avoir connu une croissance ces dix dernières années, tirée par la demande des tisseurs chinois.

OGM : plainte contre les faucheurs

Tandis que plusieurs rassemblements anti-OGM avaient lieu en France le 18 juin lors d’une journée organisée dans ce but, le groupe Limagrain a annoncé qu’il avait déposé plainte avec constitution de partie civile pour association de malfaiteurs à l’encontre des responsables de destruction d’essais. L’avocat de Limagrain s’exprimait à l’occasion d’un rassemblement de près de 300 agriculteurs à Joze dans le Puy-de-Dôme. A Menville, en Haute- Garonne, les gendarmes ont empêché 150 à 200 manifestants anti-OGM de s’approcher d’un champ semé de maïs transgénique, à Menville, près de Toulouse,qu’ils souhaitaient symboliquement ensemencer avec des graines biologiques.

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