Histoires de radis
Bruxelles réclame 330 M€ aux producteurs de fruits et légumes français pour des aides versées entre 1992 et 2002. Prévues pour les situations d’urgence, elles auraient été utilisées comme soutiens à l’investissement et auraient créé des distorsions de concurrence dans l’UE, selon la Commission. Mais, dans un contexte très concurrentiel, de nombreux exploitants ont mis la clef sous la porte. La faillite ne semble donc pas être jugée comme une situation critique par Bruxelles. Quant aux survivants, l’Etat n’aurait, semble-t-il, pas dû les aider à s’en sortir. Sans le vouloir, c’est donc un cadeau empoisonné que le gouvernement leur a offert… Espérons que les producteurs de grandes cultures n’aient pas un jour à gérer ce genre de mauvaise surprise.