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Groupe Sud Céréales

L’exercice 2004/2005 du Groupe Sud Céréales a vu la convergence de charges exceptionnelles et de revenus tronqués. Côté charges, si les investissements lourds (Rizerie SCS, Plan Silos…) programmés il y a deux ans font sentir leur effet, certaines charges supplémentaires (comme les soutiens des filières) sont liées à la conjoncture et correspondent à des choix politiques. Côté recettes, la baisse des prix et des rendements faibles se sont conjugués au supplément de charges. Le groupe affiche donc des comptes déficitaires, à relativiser. Les ratios classiques de bilan, capitaux propres et endettement financier, sont en effet dans les normes, voire supérieurs. L’analytique par métier montre que seul le résultat de l’activité Collecte est en cause, à l’exclusion des semences, de la distribution ou des partenariats. Enfin, les dirigeants ayant anticipé un contexte difficile, le groupe a pris, il y quatre ans, le cap de réformes en profondeur, à savoir une simplification des structures et une reconstitution des bilans, un recentrage sur les activités les plus rentables, le développement des partenariats ainsi qu’une politique qualitative systématique. Pour demain, un plan à trois ans (projet “Sud Performances”) doit permettre l’adaptation à la nouvelle Pac et le retour à la rentabilité. Cela passe par la fin de la restructuration et la mise en place des unités économiques. Les objectifs : réduction des charges, recherche de ressources, mobilisation interne et politique terrain offensive. Le Groupe Sud Céréales s’organise désormais autour des “Bassins de vie économique” avec une structure simplifiée par la mise en place d’un conseil d’administration (à la place du conseil de surveillance et du directoire). A l’issue de l’assemblée générale, Thierry Blanchard, ancien président du directoire, a été élu président du conseil d’administration. Bernard Arsac a eté élu vice-président et Marc Thomas, trésorier.

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