Gros temps
Après la pluie le beau temps ? Non, on ne peut pas dire que les marchés soient plus sereins. Bien au contraire. Les opérateurs n’ont même pas eu le loisir de se remettre des émotions suscitées par la vague de froid qu’ils se trouvent confrontés à un autre motif d’inquiétudes : après le gel, la sécheresse ! Si le déficit pluviométrique en France est alarmant, la situation est encore plus préoccupante dans la Péninsule ibérique et au Maroc où les cultures sont déjà affectées par le manque d’eau. Hors ces deux pays sont aussi clients des céréales françaises. De quoi soutenir le marché. En parallèle, les pertes consécutives à la vague de froid, bien que régionalisées, ne cessent de s’alourdir. Et, comme le soulignait un opérateur, ce n’est pas dans l’Hexagone que les températures ont été les plus extrêmes. Quelle sera en effet l’étendue des dégâts dans les pays plus à l’Est, comme la Hongrie, la Roumanie, ou encore la Pologne, qui ne bénéficiaient pas de couverture neigeuse ? Si les marchés reprennent leur souffle en ce milieu de semaine, les incertitudes sur les fondamentaux demeurent.