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Déshydratation
Grasasa : « Sans le bio, le projet d’usine de déshydratation n’aurait pas survécu »

© Kévin Cler

La particularité de l’usine de déshydratation de Sainte-Sabine-Born (Dordogne) est de traiter environ 7 500 t de luzerne, « dont 70 % sont en bio et en C2 (deuxième année de conversion) », a expliqué Denis Pinoit, directeur général de la coopérative Grasasa, détentrice du site, lors d’une visite de presse organisée le 6 juin par Coop de France Déshydratation. « Sans le bio, le projet n’aurait pas survécu », souligne Bertrand Flayac, producteur de luzerne et adhérent de la coopérative.

Le site s’approvisionne à partir de 1 200 ha de luzerne sur ses alentours. Mais contrairement à la Marne, le climat local, moins humide, ne permet pas d’obtenir de bons rendements. « Notre objectif à terme est d’obtenir
8 t/ha de matières sèches, mais nous sommes à 6,5 t/ha », déplore Denis Pinoit, contre 12,5 t/ha en moyenne dans l’Hexagone en 2017. Raison pour laquelle la coopérative s’est tournée vers le bio, permettant de valoriser à bon prix les moindres volumes.

Le marché des équins ciblé

Les granulés de luzerne du site de Sainte-Sabine-Born rentrent dans la formulation de l’usine de fabrication d’aliments pour animaux de la société Aurouze (Gard). Les aliments partent ensuite vers les élevages laitiers bio (bovins, ovins, caprins) dans le Massif central, Occitanie, Aquitaine… Mais Grasasa a aussi dans son viseur l’alimentation des chevaux. « Nous souhaiterions atteindre le marché des équins. La luzerne permettrait de réduire les ulcères, maladie fréquente chez ces animaux. Nous travaillons avec Arvalis afin d’obtenir des preuves scientifiques », précise Éric Masset, directeur de Coop de France Déshydratation.

 

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