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Grands moulins de Strasbourg

Il est toujours question, en cette fin avril, de la modification du capital des Grands moulins de Strasbourg (GMS) . En effet, selon Agra Presse, Imad Bakri, homme d’affaires œuvrant entre autres dans l’agroalimentaire et l’immobilier au Liban et en Afrique, entrerait au capital des GMS, afin de l’augmenter pour procéder à un développement international, principalement en Afrique, selon Bertrand Leary, leur Pdg. D’après ce dernier, l’objectif d’Imad Bakri, déjà client des Grands moulins de Strasbourg et qui détient des boulangeries en Afrique, serait de « sécuriser son amont ». Pour alimenter cette augmentation de capital, Imad Bakri apporterait 18,5 M€. Dans une holding encore à l’état de projet, il détiendrait 49 % de parts au terme de trois ans, contre 51 % pour Bertrand Leary. D’après ce dernier, il ne s’agit pas d’une prise de contrôle, mais de l’arrivée d’un investisseur devant rester minoritaire. « Mon souhait est de développer le groupe et de le maintenir indépendant », résume-t-il. Cependant, selon Agra Presse, l’un des actionnaires, le groupe Soufflet, demande l’annulation d’une dérogation qui permet à l’investisseur d’entrer au capital sans passer par l’OPA. Car pour ce groupe, premier négociant en grains français et actionnaire à 29 % des GMS, c’est une prise de contrôle totale de l’entreprise qui est programmée. Soufflet mène donc une action en justice devant la cour d’appel de Paris, et le projet de holding pourrait ne pas voir le jour si celle-ci lui donnait raison. La cour d’appel rendra son jugement le 13 mai prochain.

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