Fracture génétique
Les Américains sont parvenus à séquençer le génome du maïs. Principal producteur mondial, le pays est aussi premier exportateur et consommateur. Ses besoins sont d’ailleurs voués à s’accroître avec l’essor planifié de sa production d’éthanol. L’étude de ces 32.000 gènes sera précieuse : variétés plus productives, résistantes à des conditions extrêmes,… Les gènes codant pour les membranes cellulaires seraient même en passe d’être isolés. Une manne pour les USA qui s’imposent un recours à l’éthanol cellulosique de 0,4 Mdl en 2010 avec un objectif de 60 Mdl en 2022. La filière blé US dénonçait déjà son retard en matière de biotechnologies, qui aurait réduit d’un tiers la sole de blé américaine depuis 1981. Cette avancée a de quoi aggraver la situation… et changer la face des marchés ?