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Fluvialis, la navette fluviale « fiable et optimisée » de Forwardis

Forwardis lance sa nouvelle navette fluviale, baptisée « Fluvialis ». Opérationnelle au 1er juillet, elle permet aux chargeurs de se projeter dans leurs livraisons, tout en proposant une certaine facilité d'utilisation.

© Forwardis

« Avec ses partenaires mariniers, tous certifiés GMP+, Forwardis propose un nouveau service de navette fluviale à destination des acteurs de la filière céréalière », a indiqué sur LinkedIn l’expert du ferroviaire et de la chaîne de transport. « Cette nouvelle navette assurera une desserte fluviale fiable et optimisée des différents silos de la Vallée de Seine, de Rouen ou de Lillebonne, et ce, depuis la Picardie, l’Île-de-France, la Champagne ou encore le Nord de la Bourgogne », détaille Forwardis.

Visibilité et souplesse, les maîtres mots

Cette nouvelle desserte fluviale entrera officiellement en service le 1er juillet, mais « des contrats sont déjà signés avec des organismes stockeurs de l’hinterland du port de Rouen », se réjouit Grégory Michaux, responsable du département Multimodal de Forwardis.

L’avantage de ce nouveau service réside dans la visibilité qu’il procure aux chargeurs et sa souplesse. « Le planning étant réalisé jusqu’à la fin août pour le dégagement de campagne, les chargeurs peuvent déjà réserver une barge, avec des dates de chargement et de déchargement. De plus, ils ont la possibilité, au dernier moment, de changer de lieu de destination. La barge peut ainsi être déviée des silos de Sénalia à ceux de Socomac ou du Groupe Bz », explique Grégory Michaux. Les bateaux, avec des cales variées offrant des capacités de 250 t à 2 500 t pouvant accueillir principalement du vrac, vont effectuer des rotations, à raison d’un voyage par semaine en moyenne. « Fluvialis sera organisée et suivie par notre équipe fluviale dédiée, qui a affrété plus de 750 000 t de céréales en 2019, dont 600 000 t sur le port de Rouen », souligne Grégory Michaux.

Quant au prix, il affirme proposer « des prix attractifs par rapport à ses concurrents ».

L’entreprise ne s’est pas donné d’objectif de tonnage ou de chiffre d’affaires. Tout dépendra du volume de la récolte céréalière à venir, estimée « en baisse de 10 % à 15 % par rapport à celle de 2019 », et de sa qualité : « Si la qualité est bonne, la collecte sera davantage utilisée par le marché intérieur. Si la qualité est moindre, les exportations sur Rouen et Dunkerque seront soutenues », explique Grégory Michaux.

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