Aller au contenu principal

Féverole

LA FÉVEROLE FRANÇAISE est devenue hautement compétitive à l’export en l’espace de quelques années, pour le débouché de l’alimentation humaine vers l’Égypte notamment, mais également sur le secteur de l’alimentation animale à destination du sud de l’Europe (Espagne et Italie). Un nouveau marché se dessine vers la Norvège auprès des fabricants d’aliments pour poissons, en substitution des farines utilisées – les prix ayant beaucoup progressé. 7.000 t ont déjà été expédiées sur la précédente campagne et les volumes devraient évoluer à l’avenir, précise Benoît Carrouée de l’Union nationale interprofessionnelle des plantes riches en protéines. La France est bien positionnée par rapport à ses concurrents anglais et australiens et pour 2008, « tous les clignotants sont au vert » indique Benoît Carrouée (niveaux significatifs de production, taux de fret élevés limitant les échanges avec les origines lointaines, stocks bas en Égypte). Mais pour conforter sa place de premier fournisseur et répondre aux besoins de l’Égypte, la France doit revoir ses niveaux de production. C’est aussi le message que l’Unip a cherché à véhiculer le 19 octobre dernier, à l’occasion d’une journée consacrée à la féverole. Malgré d’excellents rendements, les disponibilités de féverole sur l’actuelle campagne ont « diminué d’environ 60.000 t par rapport à la précédente, du fait d’une réduction des surfaces » (55.000 ha cette année). Or, selon l’Unip, « 100.000 à 150.000 ha sont nécessaires pour satisfaire les différents débouchés et permettre un investissement conséquent en création variétale ». Les calculs de rentabilité sur cinq ans (marges) montrent que la féverole a toute sa place parmi les têtes d’assolement « classiques ». Ajoutons de plus que les agriculteurs ont bénéficié de prix élevés cette année, et la tendance devrait se poursuivre en 2008.

Les plus lus

Champ de blé tendre.
Moisson 2025 : l'espoir renaît pour les cultures d'hiver malgré des contrastes régionaux

Des moissons d’orges qui démarrent, suivies dans une quinzaine de jours par la récolte des blés, des colzas prometteurs, mais…

Canal Seine-Nord Europe : les travaux vont entraîner la fermeture du canal du Nord pendant de nombreux mois

Outre le problème du financement et de la construction des plateformes multimodales, la construction du canal Seine-Nord…

pain avec logo filière CRC
Meunerie : Auchan se désengage de la filière CRC

Le groupe Auchan, qui utilisait de la farine CRC dans ses ateliers de boulangerie-viennoiserie-pâtisserie depuis 2018, a…

À gauche, un agriculteur français observe des épis de blé dans un champ où flotte le drapeau tricolore ; à droite, un cargo est en cours de chargement de céréales au port.
Exportations céréalières : « L'origine française connaît un regain d’intérêt sur cette deuxième partie de campagne »

À l’issue de son conseil spécialisé du 18 juin, FranceAgriMer a fait le point sur la situation des marchés céréaliers, lors d’…

Une moissonneuse batteuse en action pour la moisson 2025 dans un champ de blé avec les drapeaux de l'Ukraine et de l'UE en arrière plan.
Droits de douanes sur le blé ukrainien : quel effet pour le blé français ?

Depuis le 6 juin 2025, l’Union européenne a rétabli des quotas et des droits de douane sur les importations de céréales…

culture de maïs sur fond de ciel bleu nuageux.
Moisson 2025 : une semaine décisive pour le potentiel de production des cultures de printemps

Pois, féveroles, orges, maïs, tournesols… Les cultures de printemps tiennent bon, mais les fortes températures inquiètent.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne