Feuille de route Chimie verte et biocarburants, « une logique de production »
Pérenniser la 1G, pour capitaliser sur la 2G
SUITE DE LA PAGE UNE : Cet équipement permettra, « à partir d'huile ou de glycérine (coproduit du biodiesel), de fabriquer par voie fermentaire, et non chimique, des produits finis aux nouvelles fonctionnalités, avec des rendements industriels attractifs et une moindre consommation énergétique ».
Pérenniser la 1G, pour capitaliser sur la 2G
Par ailleurs, « le comité de pilotage et le gouvernement ont reconnu qu'il n'y aura pas de deuxième génération (2G) si l'on ne met pas en place les conditions de pérennité de la première génération (1G) », insiste Michel Boucly. Ces dernières passent notamment, pour le biodiesel, par la publication au JO de « l'arrêté relatif à l'autorisation du B8 », commente-t-il. Il s'agit d'autoriser les pétroliers à incorporer dans leur diesel 8 % de biodiesel, afin de pouvoir compléter les 7 % de biodiesel végétal – « comme s'y est engagé le Président de la République » – par des biodiesels avancés, comme ceux à base de déchets (huiles usagées, résidus d'abattoirs...). Et ce, « en attendant d'ici 2020-2025 les biodiesels 2G, sur lesquels travaille le pilote du projet BioTFuel, à Venette », illustre le dirigeant de Sofiprotéol. La parution de cet arrêté lui permettrait de lancer « l'un des quatre projets phare que nous avons mis dans la Nouvelle France industrielle », à savoir « la modernisation de nos installations de Sète, afin de développer la production de biodiesel sur la Méditerranée pour approvisionner, en particulier, les raffineries de Fos ».