Aller au contenu principal

RETOUR SUR...
Évolution des ORGES DE BRASSERIE sur septembre-novembre

CRESCENDO. Les cours des orges de brasserie ne cessent de progresser de la fin août à début novembre, où ils enregistrent une flambée record d’une semaine sur l’autre, avec + 27 €/t le 8 novembre. À cette date, la moyenne des orges de brasserie de printemps (OBP) culmine à 216 €/t et la variété Estérel, représentante des orges de brasserie d’hiver (OBH), atteint un sommet de 195 €/t. Depuis cette semaine de folie, les cours semblent plafonner.

De faibles disponibilités mondiales

La principale raison de cette ascension fulgurante est à chercher du côté de l’offre qui présente un déficit marqué à l’échelle globale. Ainsi, dans les États membres du nord de la Communauté, l’Allemagne enregistre-t-elle une très forte baisse de ses chiffres de production d’orge de printemps cette année, avec une qualité moyenne voire décevante. « On enregistre un déficit de 200 à 300.000 t sur l’Europe », indique-t-on de source professionnelle. L’Australie n’est pas mieux lotie, avec de récentes estimations qui font état d’un retrait de 60 % de la récolte. Quant au Canada, il va en premier lieu venir combler le manque de disponibilités des États-Unis.

Dans ce contexte international, on comprend mieux la pression qui s’exerce sur l’origine française, dont les résultats de collecte – sans être mirobolants – sont meilleurs en terme de quantité et de qualité (teneur en protéines et calibrage) que chez nos voisins d’outre-Rhin.

Cependant, les malteurs européens ne se sont pas jetés dessus, achetant de la marchandise au coup par coup avec des tonnages toujours restreints. Il faut dire que le marché mondial du malt est loin d’être porteur. Selon les dernières statistiques du Conseil international des céréales, les expéditions de malt de l’Union européenne, le premier exportateur mondial, sont estimées pour la campagne 2006/2007 à 3 Mt, contre 3,22 Mt lors de l’exercice précédent.

À l’heure actuelle, les cours se consolident, dans un contexte commercial des plus atones en ce début de trêve des confiseurs. Les acheteurs profitent de cette accalmie pour se pencher sur la nouvelle récolte, dont les cotations sont à des niveaux intermédiaires entre ceux de 2005/2006 et 2006/2007. Aujourd’hui, ces dernières entament un mouvement baissier, sans susciter pour autant d’intérêt acheteur. L’activité reste à ce stade peu engagée sur la prochaine campagne.

Les plus lus

Prix du soja sur le CBOT depuis le début de l'année 2025.
Le marché du soja au cœur de la tourmente en cette année 2025

Le Cyclope 2025 a été présenté à la presse, le 13 mai. Ce rapport annuel sur les grands marchés mondiaux des produits de base…

Image d'un chargement de blé sur un cargo dans un port maritime.
Marché céréalier : l'Égypte s'intéresse au blé français, qu'en est-il de la Chine ?

 À l’issue de son conseil spécialisé mensuel, FranceAgriMer a présenté le 14 mai à la presse, la situation des marchés…

Les présidents de la Fefac (Pedro Cordero), à gauche, et d’Assalzoo (association de référence de l’industrie italienne de l’alimentation animale), Silvio Ferrai, à droite.
Nutrition animale européenne : la Fefac inquiète face à l'application du règlement sur la non déforestation importée

Si les experts de la Fédération européenne des fabricants d'aliments composés (Fefac) estiment que l’année 2025 sera assez…

Carte de la mer Noire avec sac de blé et un drapeau des États-Unis
L’Europe et la mer Noire attirent la convoitise des acteurs états-uniens des marchés agricoles

Le marché à terme états-unien Chicago Mercantile Exchange (CME) a lancé un nouveau contrat blé pour la zone mer…

Graphique des indices de prix de farine par utilisation et du blé spot Matif.
Meunerie française : des prix de farine qui suivent la tendance baissière des cours du blé tendre depuis 2023

L’Association nationale de la meunerie française (ANMF) a publié ses chiffres clef pour l’année 2024. Une année en demi-teinte…

Champ de blé tendre.
Moisson 2025 : l'espoir renaît pour les cultures d'hiver malgré des contrastes régionaux

Des moissons d’orges qui démarrent, suivies dans une quinzaine de jours par la récolte des blés, des colzas prometteurs, mais…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne