Aller au contenu principal

RETOUR SUR...
Évolution des CÉRÉALES FOURRAGÈRES, blé, orge maïs Eure-et-Loir

DIFFICILE. Dans un climat toujours hautement volatil, le marché des céréales fourragères a connu un début d’année 2008 plus difficile, notamment en raison des importants volumes de produits fourragers importés. En effet, les importations européennes de céréales fourragères sont restées soutenues. Depuis le début de la campagne, les engagements atteignent 9,5 Mt de maïs (contre seulement 3,6 Mt en 2006/2007), 4 Mt de blé (3,2 Mt) et 4,1 Mt de sorgho (0,5 Mt). L’Espagne est le principal consommateur en maïs, avec 3,9 Mt de certificats, suivie par l’Allemagne (1,2 Mt), les Pays-Bas et le Portugal (chacun 1 Mt). Les origines diffèrent entre des maïs brésiliens, garantis sans OGM, et argentins. Les importations de sorgho explosent, et l’essentiel provient des États-Unis. Selon le CIC, les cours mondiaux de blé étaient dans l’ensemble nettement plus bas fin mars, en particulier les valeurs américaines, comprimées par des prises de bénéfices suite aux records absolus observés récemment, et du fait d’une faiblesse générale des marchés des produits de base, déclenchée par les inquiétudes suscitées par l’économie mondiale. Les prix du blé dans l’UE ont échappé à l’essentiel de la fébrilité du marché américain et ont été étayés par un redressement de la demande à l’exportation. Pour leur part, les cotations sur les marchés à terme du maïs américain ont été volatiles en mars. En l’absence de nouveaux développements des fondamentaux, l’activité est restée liée aux fluctuations des autres produits fourragers et aux inquiétudes à propos des marchés financiers mondiaux. Soutenus par l’effet boule de neige des cours à terme du blé, du soja et du pétrole brut, les cours à terme du maïs ont été généralement plus fermes durant la première quinzaine du mois. Les gains ont été pres-que entièrement avalés les semaines suivantes, car les investisseurs ont liquidé leurs positions devant le regain d’inquiétudes soulevées par les perspectives économiques mondiales. Les cours à terme se sont ensuite redressés sous l’effet de rumeurs faisant état de positions techniquement survendues, alors que la fermeté de la demande à l’exportation et la crainte de voir le temps humide retarder les travaux de printemps dopaient aussi les valeurs.

Enfin, notons que les prix de l’orge fourragère en France n’ont que très peu évolué. Les gains durant la première quinzaine de mars étaient liés aux perspectives d’une demande immédiate supplémentaire suite à un accroissement de 70 % des subventions de l’Arabie saoudite, des achats par la Jordanie et la Tunisie, ainsi qu’un effet boule de neige des autres marchés céréaliers. Ces gains se sont ensuite érodés au fil du ralentissement de la demande à l’exportation.

Les plus lus

Diapositive d'une présentation lors d'une conférence des JTIC 2025 montrant 3 cartes de risques de production de blé tendre en Beauce
Changement climatique : le blé tendre devient une culture risquée en Beauce

Lors de l'édition 2025 des Journées techniques des industries céréalières (JTIC) à Auxerre le 16 octobre, le cabinet Diagorisk…

Marché des engrais : sous tension avec l'application de la taxe MACF au 1er janvier 2026

Mouvementé, Novembre a démarré par un fort regain d’activité sur le marché des engrais dû à des rattrapages, malgré les…

Photo de groupe de l'équipe dirigeante de Maïsadour lors de la conférence de presse du 5 décembre 2025
Maïsadour : après une récolte 2025 difficile, cap vers l’agriculture régénérative

Après une récolte marquée par des conditions climatiques difficiles et de mauvais rendements, le groupe coopératif…

Alimentation animale : malgré la hausse des fabrications, les capacités d’investissement s’effritent

En dépit d’un contexte économique et sanitaire tendu, les fabrications d’aliments pour animaux se maintiennent. Mais la…

Graphique prix colza tournesol France au 24 novembre 2025
Marché des oléagineux du 24 novembre 2025 - Les États-Unis attendent un nouvel accord avec la Chine sur le soja

L’évolution des prix du colza et du tournesol français entre le 21 et le 24 novembre 2025, expliquée par La Dépêche-Le Petit…

manifestants tunisiens avec pancartes réclamant la fermeture des usines de phosphate à Gabès à Paris le 26 octobre 2025
Engrais : les manifestations contre les usines tunisiennes de Gabès n’auront pas d’impact sur le marché des phosphates

Depuis le 10 octobre dernier, la ville de Gabès en Tunisie est agitée par un vaste mouvement populaire réclamant la fermeture…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne