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Evialis

Le groupe d’alimentation animale a réalisé un chiffre d’affaires de 164 millions d’euros en 2006

CHIFFRE. Le groupe Evialis a réalisé au 4 ème trimestre 2006 un chiffre d’affaires de 164,6 millions d’euros contre 176,6 M€ au cours de la même période de l’année précédente. Il convient de rappeler que le chiffre d’affaires du 4 ème trimestre 2005 bénéficiait notamment de l’intégralité du chiffre d’affaires annuel 2005 de la société DFP, précédemment mise en équivalence et consolidée proportionnellement, à hauteur des 50% détenus par le groupe, soit un montant de 11,7 M€, ainsi que du chiffre d’affaires réalisé au dernier trimestre 2005 par Monti Foods, en Afrique du Sud, soit 1,6 M€.

Retraité de ces éléments et à change constant, le recul sur le trimestre est limité à 1,6%, soit 173,7 M€. Au titre de l’exercice 2006, il s’établit à 635,3 M€, en léger retrait par rapport à l’exercice précédent. À périmètre et change constant, le chiffre d’affaires baisse de 3,3%.

En France et en Europe, la grippe aviaire a considérablement perturbé l'exercice, et tout particulièrement d'avril à juillet. Une reprise progressive, au moins des volumes, s'est ensuite installée avec des difficultés notoires pour les productions destinées à l'exportation et frappées de mesures d'embargo. L'actualité conduit à une grande prudence, même si les dispositifs préventifs, tant publics que privés, ont, jusqu'à présent, démontré leur efficacité.

Si les Amériques sont, pour le moment, restées à l'abri, le virus reste très présent en Asie ou les situations varient d'un pays à l'autre. Le Vietnam et la Chine ont eu des politiques volontaristes et de réels succès, tandis que l'Indonésie connaît d'inquiétantes progressions, pour ne prendre que quelques exemples.

Sur le dernier trimestre, le marché français, à l’instar des principaux marchés mondiaux, a connu deux phénomènes majeurs ayant directement affecté le portefeuille des activités du groupe : les cours des matières premières agricoles ont flambé, notamment les céréales, en raison soit de déficits de productions (sécheresse en Australie...), soit des besoins croissants des pays émergents, soit de la percée des biocarburants. Puis, une météo clémente sur le dernier trimestre a favorisé une mise à l’herbe des ruminants sur une période traditionnellement favorable à la consommation d’aliments.

En France, le marché de l’aliment complet devrait se contracter de plus de 2% sur l’exercice, avec un recul significatif de près de 6% sur la volaille, de 2,7% sur le porc et un développement des volumes en ruminants de plus de 7%.

L'activité « Aliments » du groupe, fortement pondérée ruminants, a profité de cette orientation positive bien que ralentie au dernier trimestre par une météo anormalement clémente. Concernant les opérations sur l’Ouest de la France réalisées dans le cadre de Nutréa, la situation reste très tendue sur les volumes de « Volaille de chair », en baisse sensible du fait de la grippe aviaire qui continue de perturber notamment la reprise des marchés export. En revanche, les volumes réalisés en Porcs et en Ruminants continuent de progresser dans un marché très concurrentiel.

Dans un contexte de marché conjuguant contraction du marché en volumes et des hausses de prix en vitamines et oligo-éléments, les activités de « Prémix-spécialités» en France, ont bien résisté. L’apport des activités de TNF acquises en janvier dernier permettra de renforcer la compétitivité des outils industriels, d’accroître la part de marché et de développer des synergies commerciales et techniques.

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