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Evialis

Un premier semestre déjà perturbé par la flambée des matières premières

PERTURBÉ. Dans un communiqué, le groupe Evialis annonce un chiffre d’affaires en progression de 11% à 350,4 millions d’euros (M€) pour le premier semestre 2007.

À périmètre et change constant, le chiffre d’affaires s’établit à 342,2 M€, en hausse de 8,3%. Cette progression reflète les hausses sensibles de prix de matières premières et, en particulier, des céréales (sur un an : maïs : +43%, blé : + 46%, soja : + 20%) mais également les bonnes performances dans la division “Nutrition International” dont les volumes progressent de 11% sur le semestre.

L’effet de change négatif, principalement relatif à l’Afrique du Sud et au Vietnam, pénalise cette évolution de chiffre d’affaires pour 3,5 M€. La marge brute s’établit à 100,2 M€, en croissance de 1,8% et à 97,9 M€ à périmètre et change constants. Ce léger recul traduit les difficultés rencontrées pour répercuter l’intégralité des hausses de prix de matières premières dans les prix de vente. Ce constat est particulièrement vérifié dans la division “Nutrition France”, dans les pays matures et, dans une moindre mesure, dans les pays émergents.

Selon Evialis, sur le front des matières premières, aucune détente ne semble raisonnablement prévisible à court ou moyen terme confirmant le caractère structurel, durable et mondial du phénomène. Le groupe Evialis souhaite donc rester très vigilant via ses positions d’achats, sa politique tarifaire et la formulation de ses produits pour contenir, au mieux, ces effets négatifs. Ce contexte permet, par contre, de donner toute sa pertinence au savoir-faire technologique tant en aliment qu’en premix.

Par ailleurs, la maturité du marché français renforce la nécessité pour Evialis de rééquilibrer dans les meilleurs délais son portefeuille d’activités vers l’international. L’ensemble des évolutions structurelles en cours (hausse des matières premières, régulations sanitaires, normes environnementales…) ou à venir (réforme accélérée de la Pac, accords de l’OMC…) conforte et confirme les orientations stratégiques du projet Cap 2010, fondé sur l’innovation permettant d’apporter des solutions nutritionnelles et économiques optimisées aux éleveurs ; l’internationalisation par croissance organique ou externe, pour trouver les relais de croissance là où les marchés progressent fortement; l’optimisation du dispositif français pour capitaliser dans la rentabilité sur un marché d’excellence et d’exigence.

Selon Evialis, tenir les objectifs de l'exercice n'est pas hors de portée mais reste un défi très ambitieux.

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