Euronext mène une réflexion sur l'avenir du contrat Orge de brasserie
Après le blé de meunerie et les produits laitiers, l'opérateur financier planche sur l'orge brassicole, tout en surveillant du coin de l'œil les marchés du porc et du sucre sur l'intracommunautaire.
L « e contrat Orge de brasserie ne fonctionne pas, les opérateurs préférant la liquidité du contrat Blé, a reconnu Olivier Raevel, directeur Matières premières d'Euronext, lors d'une conférence en son siège à Paris. C'est pourquoi nous avons entamé une réflexion. » L'ajout de nouveaux points de livraison ne semble pas la voie à suivre pour assurer son envol, selon Euronext. Ce dernier s'oriente « plutôt vers un contrat Orge fourragère, au sous-jacent plus important », gage d'une meilleure liquidité. Il permettrait aux opérateurs de s'arbitrer en orge brassicole, en négociant une prime sur le marché physique. « Une orientation, qui reste à préciser avec un groupe de travail », qui réunirait les acteurs du secteur. Quant au contrat Blé meunier (dont le n°3, lancé le 2 mars, coexiste avec le n°2 jusqu'en septembre 2017), « nous avons eu beaucoup de demande d'informations, d'opérateurs français, anglais et allemands, pour connaître les modalités de passage d'un contrat à l'autre ». La démarche, transitoire puisque valable six mois, ne sera pas plus onéreuse qu'une opération classique d'« échange de base » (d'un contrat physique contre un contrat papier).
Lancement officiel des contrats Produits laitiers le 31 mars« La soirée de lancement des contrats Produits laitiers se déroulera à Amsterdam, le 31 mars », jour de la fin des quotas laitiers européens, confie Nicholas Kennedy, responsable du business develop-ment Matières premières d'Euronext. « Libellés en euro », les contrats Poudre de lait écrémée, Poudre de lactosérum et Beurre (cf. n°4081) seront « listées sur la bourse d'Amsterdam, uniquement », tout début avril. « Nous allons créer un prix de référence, en lieu et place des multiples prix locaux, qui va refléter le cours des surplus de la production laitière européenne. » Et ce, « avec une livraison physique possible, qui représente la meilleure garantie de convergence entre les prix sur le marché à terme et le physique », précise Olivier Raevel.
Le dirigeant considère, en outre, « les marchés du porc européen et du sucre sur l'intracommunautaire intéressants ». Mais difficile d'en savoir plus.
Le groupe Avril (ex-Sofiprotéol) et le groupe de production de volailles LDC ont annoncé le 27 février avoir finalisé leur accord, qui porte notamment sur l'acquisition par LDC des activités d'abattage Volaille et de produits élaborés de Glon Sanders, filiale d'Avril. En outre, LDC récupère le site d'abattage de Blancafort (Cher). L'accord comprend aussi la cession des activités Aliments hors volailles de LDC à Sanders. Et, grâce à une prise de participation « marginale », Avril entrera au conseil de surveillance de LDC.
Maïsadour / Vivadour : une fusion en vue ?Maïsadour se verrait bien approfondir ses relations avec Vivadour, cette année. Une fusion constituerait une suite logique pour ces deux coopératives du Sud-Ouest qui ont déjà 14 filiales communes. Agra Alimentation