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Eurogerm

L’ingrédientiste va entrer en bourse sur Alternext d’EuronextTM Paris le 3 avril

BOURSE. C’est en grandes pompes et dans les salons de l’Automobile Club de France à Paris, que Jean-Philippe Girard, dynamique président directeur général d’Eurogerm, a présenté à la presse et à certains intervenants boursiers, son entreprise riche d’un savoir-faire unique dans la filière blé-farine-pain. Créée en 1989 par l’actuel président et son associé de l’époque, Jean-Marie Poncey, Eurogerm est, en l’espace de quelques années, devenu une des principales firmes dans le monde des ingrédients. Un acteur incontournable en matières de correcteurs de meunerie ou d’améliorants de panification. Une société qui a toujours montré beaucoup de vigueur, de créativité, en bref qui n’est jamais restée les deux pieds dans le même sabot…

Pourquoi la bourse ?

Fort de cette expérience de plus de quinze ans de la filière et d’une base de données unique de 2.000 formulations de mélanges, Eurogerm a enregistré une croissance moyenne annuelle de son chiffre d’affaires de 14,4 % sur les quatre dernières années, notamment grâce à la forte progression de ses exportations. En 2006, l’ingrédientiste basé dans la banlieue dijonnaise, à Saint-Appollinaire (Côte d’Or), a réalisé un chiffre d’affaires de 35,4 millions d’euros, en progression de 16,8 %, pour une marge d’exploitation de 12,3 % et un résultat net de 2,9 millions d’euros. Alors, avec une telle belle santé, pourquoi la bourse ? Pour Jean-Philippe Girard, il est clair qu’Eurogerm a atteint une masse critique au-delà de laquelle, il lui faut désormais atteindre des objectifs beaucoup plus ambitieux.

Une meilleure crédibilité à l’international

Et les objectifs, dans la tête de Jean-Philippe Girard, ils sont très clairs, voire limpides. Tout d’abord consolider sa position de leader en France, une place de numéro un atteinte en un temps record et de haute lutte, dans un domaine et un environnement fortement concurrentiels. Puis c’est une densification des programmes de recherche et développement, axes stratégiques du groupe. Mais surtout, c’est à l’international que la firme bourguignonne veut accélérer son développement. L’export représente actuellement 38 % du CA total, une part appelée à progresser. « Pour nous, entrer en bourse, c’est aussi offrir une meilleure visibilité sur l’entreprise hors de nos frontières, pour nos futurs clients. Nous donner une sorte de crédibilité financière aux yeux de chacun d’entre eux et qu’ils puissent savoir à qui ils ont à faire », précise Benoît Huvet, directeur général délégué.

Enfin, souligne Jean-Philippe Girard, « nous avons une équipe de 134 managers et collaborateurs dont la moyenne d’âge est de 32 ans. Nous devons leur offrir de nouvelles perspectives ». Des perspectives d’évolution de carrière bien sûr, mais aussi un système de rémunération plus intéressant, avec stocks options et intéressements à la clé…

Une entrée en bourse attendue

Quant aux modalités de l’introduction en bourse, elles sont plutôt simples. Les actions sont diffusées dans le cadre d’une offre comprenant tout d’abord une offre au public en France sous forme d’une offre à prix ouvert (OPO), principalement destinée aux personnes physiques qui, si la demande le permet, sera au moins égal à 10 % du nombre d’actions offertes. Puis, un placement global incluant un placement public en France et un placement privé hors de France à l’exclusion de certains pays, notamment les États-Unis, le Canada, le Japon et l’Australie, effectué principalement auprès d’investisseurs institutionnels.

Le nombre d’actions initial mis à la disposition du marché est de 1.140.860 actions, se décomposant pour une part de 645.724 actions nouvelles à émettre dans le cadre d’une augmentation de capital et de 495.136 actions existantes. Une option de surallocation est prévue sur un maximum de 136.903 actions, soit 12 % du nombre d’actions initial mis à disposition du marché, soit 77.487 actions nouvelles supplémentaires à émettre dans le cadre d’une augmentation de capital et 59.416 actions cédées supplémentaires. Le tout dans une fourchette de prix allant de 16,73 € à 19,11 €. Le montant de l’opération avant option de surallocation se situe de 19,1 millions d’euros à 21,8 millions d’euros. La première cotation sur Alternetx d’EuronextTM Paris, aura lieu le 3 avril 2007 et les premières négociations débuteront le 11 avril. Le titre Eurogerm sera coté en continu.

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