Aller au contenu principal

OGM
étiqueter les produits animaux non OGM pour encaisser le surcoût de la coexistence

Selon une étude réalisée par l'université de Pau - et financée par Greenpeace - la coexistence entre maïs OGM et non-OGM n'est possible qu'à la condition que les coûts liés aux efforts des agriculteurs puissent être reportés sur les consommateurs par l'intermédiaire d'un étiquetage, notamment des produits animaux. Intitulée « Analyse des coûts induits sur les filières agricoles par les mises en culture d'OGM », l'étude affirme que le surcoût pour chaque tonne de maïs non-OGM varierait dans une fourchette de 5 à 37 euros. Selon l'étude, l'existence de cultures de maïs non-OGM serait alors conditionnée à la possibilité pour les éleveurs de valoriser leurs produits - donc de les étiqueter - ce qui se traduirait « très probablement » par une augmentation des prix des produits issus d'animaux nourris sans OGM et par une augmentation des écarts de prix entre poulets de qualité et poulets standards. Cette hausse serait de 5 à 15 centimes par kilo pour le poulet Label rouge.

Les plus lus

Culture de soja.
La profession agricole veut profiter du nouveau report du RDUE pour le simplifier

Pour la seconde fois, la Commission européenne propose de reporter d’un an l’entrée en application de la RDUE, la…

FranceAgriMer atténue la lourdeur des bilans français des céréales

L’Établissement public a abaissé sa prévision de stocks finaux pour 2025-2026 en blé tendre, orge et maïs grain. Les…

Photo montant quelques graines de tournesol
Récolte 2025 : la déception se confirme sur le tournesol en France

Alors que la récolte de tournesol 2025 touche à sa fin, la déception domine dans les principaux bassins de production dans l’…

Graphique prix blé orge maïs France au 9 octobre 2025
Marché des céréales du 9 octobre 2025 - Le prix du blé français frôle les 190 €/t avec l’amélioration de sa compétitivité à l'international

L’évolution des prix du blé, de l’orge et du maïs français entre le 8 et le 9 octobre 2025, expliquée par La Dépêche-Le Petit…

Joël Ratel, directeur général de Nord Céréales
Nord Céréales : une campagne à l’exportation qui peine à démarrer

Les chargements du terminal céréalier dunkerquois sur le premier trimestre de la campagne de commercialisation 2025-2026 sont…

Navire à quai, devant silos portuaires Sénalia, au port de Rouen.
Exportations céréalières : une période de dégagement réussie pour Sénalia

Le principal terminal céréalier du port de Rouen enregistre un tonnage à l’exportation honorable sur le premier trimestre…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne