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OGM
étiqueter les produits animaux non OGM pour encaisser le surcoût de la coexistence

Selon une étude réalisée par l'université de Pau - et financée par Greenpeace - la coexistence entre maïs OGM et non-OGM n'est possible qu'à la condition que les coûts liés aux efforts des agriculteurs puissent être reportés sur les consommateurs par l'intermédiaire d'un étiquetage, notamment des produits animaux. Intitulée « Analyse des coûts induits sur les filières agricoles par les mises en culture d'OGM », l'étude affirme que le surcoût pour chaque tonne de maïs non-OGM varierait dans une fourchette de 5 à 37 euros. Selon l'étude, l'existence de cultures de maïs non-OGM serait alors conditionnée à la possibilité pour les éleveurs de valoriser leurs produits - donc de les étiqueter - ce qui se traduirait « très probablement » par une augmentation des prix des produits issus d'animaux nourris sans OGM et par une augmentation des écarts de prix entre poulets de qualité et poulets standards. Cette hausse serait de 5 à 15 centimes par kilo pour le poulet Label rouge.

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