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Esprit pionnier

Le Conseil national de la transition écologique a adopté la stratégie française contre les perturbateurs endocriniens, comme l'a annoncé la ministre de l'Écologie, Ségolène Royal, le 29 avril. Plusieurs leviers vont être actionnés pour modérer leur présence, à commencer par le renforcement des recherches de l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail). Le turbo sera aussi mis sur l'innovation industrielle pour des « produits de substitution innovants et non toxiques ». Le secteur du biocontrôle, sur lequel le ministère de l'Agriculture a planché il y a peu (cf. p.3), pourraît bien tirer son épingle du jeu. Ségolène Royal a d'ailleurs souligné la tenue, mimai, d'« une conférence commune avec Stéphane Le Foll pour faire le point sur les questions agricoles, de protection de l'eau et de lutte contre les pesticides ». « Notre modèle agricole, fondé sur des intrants intensifs (engrais et pesticides) et dépendant de l'industrialisation toujours plus poussée de l'agriculture, est à bout de souffle », estime dans un interview au Monde, Olivier De Schutter, rapporteur spécial des Nations Unies pour le droit à l'alimentation, au terme de son mandat. Un observateur privilégié, après six ans à ce poste. Pour lui, il faut « changer de cap et aller vers l'agro-écologie. Le problème, c'est que les États rencontrent beaucoup d'obstacles pour passer du discours aux actes. » La France semble vouloir relever le défi : l'un des 5 axes stratégiques sur les pertubateurs endocriniens prévoit même de faire de l'Hexagone un “ moteur de la protection de la santé et de l'environnement en Europe ”. On ne se refait pas.

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