Aller au contenu principal

Epis-Centre

LES COOPÉRATIVES Epis-Centre et Agralys ont annoncé, le 7 novembre lors d’une conférence de presse, leur rapprochement sur la transformation et l’approvisionnement. Epis-Centre est plus investie dans la transformation –nutrition animale, meunerie, malterie et trituration–, qui représente 31 % de son chiffre d’affaires, qu’Agralys, qui a essentiellement misé sur l’alimentation du bétail (quatre sites de production). Or « nous voulions consolider notre activité en nutrition animale », a signalé Bernard Sargis, directeur d’Epis-Centre. Agralys est donc entré le 31 octobre à hauteur de 12 % à 15 % dans le capital de la holding Ariane, qui regroupe les activités transformation d’Epis-Centre. Quand ils le souhaiteront, les adhérents d’Agralys pourront rejoindre ceux d’Epis-centre au sein de Pasiphaé, structure réservée aux coopérateurs d’Epis-Centre et qui détient 6,3 % du capital d’Ariane. En ce qui concerne l’approvisionnement, les deux groupes ont choisi de créer une union de coopératives (encore sans nom) pour « massifier les achats et rationaliser la logistique ». Leurs chiffres d’affaires pour cette activité sont proches : 181 M€ pour Epis-Centre et 169 M€ pour Agralys. L’union prendra en charge le référencement, les négociations, les achats et le stockage des appros. Elle ira jusqu’à la distribution au sein des dépôts des coopératives ou des filiales. Les coopératives ont prévu de fusionner leurs services appros au sein de l’union. C’est le responsable d’Agralys qui en prendre la tête. Les deux coops ne veulent avoir qu’un fichier articles et chaque groupe dotera l’union de financements et de garanties destinées aux fournisseurs. Sur le terrain, « chacun conservera son leadership », a bien souligné Jacques Dousset, président d’Agralys. De nouvelles synergies ne sont pas à exclure…

Les plus lus

Engrais chimique en granulé
Marché des engrais : demande encore timorée et prix en repli

Dans un contexte de cours du blé français au plus bas et des trésoreries affectées dans les fermes, l'activité est limitée.

FranceAgriMer atténue la lourdeur des bilans français des céréales

L’Établissement public a abaissé sa prévision de stocks finaux pour 2025-2026 en blé tendre, orge et maïs grain. Les…

Culture de soja.
La profession agricole veut profiter du nouveau report du RDUE pour le simplifier

Pour la seconde fois, la Commission européenne propose de reporter d’un an l’entrée en application de la RDUE, la…

Graphique prix blé orge maïs France au 9 octobre 2025
Marché des céréales du 9 octobre 2025 - Le prix du blé français frôle les 190 €/t avec l’amélioration de sa compétitivité à l'international

L’évolution des prix du blé, de l’orge et du maïs français entre le 8 et le 9 octobre 2025, expliquée par La Dépêche-Le Petit…

De gauche à droite : Ghislain Caron (Cargill), vice-président de l'Usipa, Carlota Pons (Tereos), vice-présidente, Mariane Flamary, déléguée générale, Sophie Verpoort (ADM), trésorière, Marie-Laure Empinet (Roquette), présidente et Cécile Duputel (Roquette), administratrice à l'AG de l'Usipa le 25 septembre 2025
L’amidonnerie française fait grise mine

Le chiffre d’affaires de l’amidonnerie française a reculé de 21 % sur l’année 2024, avec pour conséquence le repli des achats…

Joël Ratel, directeur général de Nord Céréales
Nord Céréales : une campagne à l’exportation qui peine à démarrer

Les chargements du terminal céréalier dunkerquois sur le premier trimestre de la campagne de commercialisation 2025-2026 sont…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne