Enfin 2016...
Entre les crises successives qu'ont connu les secteurs de l'élevage bovin, porcin ou laitier, une campagne de commercialisation des grains peu motivante pour les producteurs avec des prix très bas, un accord à la Cop 21 non contraignant, une économie française qui piétine toujours, sans oublier les évènements parisiens du début et de fin d'année, personne ne saurait regretter de tourner la page de cette foutue année 2015. Pour autant, et sans sombrer dans le pessimisme, les signaux positifs se font encore attendre. Le décrochage de l'économie chinoise continue de peser sur les cours des matières premières qui n'en finissent plus de reculer. Une évolution qui pourrait satisfaire les transformateurs de grains, mais qui risque de peser lourdement sur les trésoreries de certaines exploitations qui font face à une deuxième année consécutive de prix bas. Et quid du stock final de fin de campagne. Même le maïs, dont la récolte était pourtant en berne en 2015, pourrait afficher un volume de report important étant donné le manque d'attractivité qu'il connaît actuellement. Du côté de l'élevage, Bruxelles aurait ouvert une enquête pour entente sur les prix, suite à la table ronde organisée au ministère de l'Agriculture français cet été. Que la Commission européenne se rassure, les engagements pris à cette époque n'ont vraissemblablement pas été respectés. De là à parler de bonne nouvelle…. Gardons le sourire malgré tout, 2016 apportera son lot de satisfactions avec, pour commencer la bourse du Nouvel an qui se tiendra ce vendredi à Paris, suivie du salon Europain en février. Dans l'attente de vous y croiser, l'ensemble de la rédaction de La Dépêche - Le Petit Meunier vous sou-haite le meilleur pour cette année 2016…