Enfin…
Après plusieurs semaines d’attente et de craintes, les précipitations sont enfin tombées sur la région nord européenne... Un peu tardivement tout de même. Car si les prix des grandes cultures ont automatiquement observé une détente, céréales à pailles comprises, cela ne signifie pas pour autant que les parcelles de blé et d’orge soient sauvées. Au contraire, les dégâts pour ces cultures sont irréversibles à ce stade de développement (cf. "Des rendements réduits de 10 à 30 %"). La détente est en partie le fruit de meilleures perspectives d’approvisionnement pour l’alimentation animale qui, à défaut de volumes nationaux en blé et en orge, ne voit pas pour l’instant la récolte de maïs français mise à mal. D’autre part, selon la FAO, la récolte céréalière mondiale pourrait atteindre un record en 2011 avec 2.315 Mdt (cf "La récolte mondiale en 2011 atteindrait un record"). Si du côté de la quantité, les peurs semblent s’estomper, une course à la qualité pour les meuniers français n’est pas à exclure.