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Jeudi 24 janvier 2013
Échanges restreints sur des marchés céréaliers en quête d’orientation nette

BLÉ TENDRE
En l’absence de nouvelles fondamentales susceptibles de donner une réelle orientation aux marchés céréaliers, les transformateurs, fabricants d’aliments du bétail, amidonniers et meuniers, déjà avancés dans leurs couvertures, se montrent peu pressés de s’engager davantage. Le faible niveau des échanges tend à peser sur les prix. Des ventes techniques ont accentué le mouvement, jeudi, sur les places électroniques. Des affaires se traitent tout de même régulièrement sur Rouen, mais la cadence est loin d’être soutenue. Sur La Pallice, l’activité semble plus limitée. L’évolution de la parité euro/dollar tend à pénaliser les origines françaises sur le marché international. De quoi accompagner le mouvement de repli. Notons d’ailleurs que les exportations européennes de blé 2012/2013 ont été revues à la baisse à 17,4 Mt (-1,4 Mt) par Stratégie Grains, face à la compétitivité des origines US. Bruxelles a tout de même accordé pour l’ensemble de l’UE un volume de certificats d’exportations de 364.000 t pour la semaine, dont seulement 100.126 t pour la France.
Sur le marché intérieur, les opérateurs rapportent quelques achats de complément de la part des industriels de la nutrition animale, qui glissent vers des formules d’aliment base blé. Les meuniers ont encore des besoins à couvrir sur la seconde partie de campagne, notamment sur la période de soudure. Les organismes stockeurs sont de leur côté déjà bien engagés.
Enfin, soulignons que les craintes hydriques sont toujours d’actualité en Argentine, où les pluies arrivent néanmoins, et aux Etats-Unis. En Russie, la couverture neigeuse se serait améliorée.

MAÏS
Toujours marqué par la concurrence des pays tiers

Dans le Sud-Ouest, la demande espagnole pour le maïs français est affectée par la concurrence des importations de pays tiers sur cette destination. Le décalage avec les prix dictés sur Euronext et les offres arrivant outre Pyrénées est trop important pour susciter quelque échange. Le marché intérieur est très peu demandeur également. Sur le portuaire, si quelques affaires se sont traitées après la publication du rapport de l’USDA, l’activité est désormais relativement faible.
Au nord de la Loire, les fabricants d’aliments composés ne sont pas très présents. La céréale tend à sortir un peu des formulations. Les prix ont, dans ce contexte, eu tendance à céder du terrain sur la semaine. Le marché mondial est globalement baissier, avec des perspectives de production record au Brésil et en Argentine. Les chiffres communiqués pour cette dernière font néanmoins débat.
Notons que la production hebdomadaire d’éthanol aux États-Unis a chuté à son plus bas niveau depuis la mi-2010, comme le souligne la note économique hebdomadaire de l’AGPM.

ORGE DE BRASSERIE
L’activité reste limitée
Le marché de l’orge de brasserie reste peu animé. Par ailleurs, soulignons que les orges d’hiver, denrées rares, s’affichent à des niveaux plus élevés que les variétés de printemps en récolte 2012.
 
BLÉ DUR
La commande algérienne ne profite que peu aux Français
L’Algérie a procédé à une grosse commande de blé dur sur le marché mondial, dans le cadre d’un appel d’offres bouclé mercredi 23 janvier, dont il est difficile de connaître la portée exacte ainsi que la ventilation des fournisseurs. La France fait partie des origines retenues mais pour un volume relativement minime, selon les opérateurs du marché. L’activité reste donc globalement calme cette semaine encore. Les cours se tassent par rapport à notre dernière édition.

ORGE DE MOUTURE
Le marché français reste encore en sommeil
Le marché des orges fourragères françaises est toujours à l’arrêt. Dans ce contexte, les cours sont stables à baissiers.

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