Alimab
Du potentiel de croissance en porc
Installé à Sablé-sur-Sarthe, le fabricant d'aliments pour animaux, Alimab, appartient au pôle amont de LDC. Fortement orienté sur la fourniture d'aliments pour volailles, il veut aussi développer ses tonnages à destination des porcs.
Alimab, filiale de LDC basée à Sablé-sur-Sarthe (Sarthe), produit 135.000 t d'aliments pour animaux en 3 x 8, essentiellement en volailles. Pour Gaël Lecomte, son directeur depuis 2002, l'entreprise peut aussi conforter, voire développer, sa place dans les aliments pour porc. « Nous produisons actuellement 18.000 t d'aliments pour porcs. Nous sommes depuis toujours positionnés sur des élevages à valeur ajoutée et il existe de réelles opportunités de croissance. Ne serait-ce que le label rouge Porc fermier de la Sarthe », explique-t-il. Ce segment pourrait atteindre 20.000 t à courte échéance.
Un débouché de longue dateCréé en 1958 par le meunier André Robert, cette usine d'ali-ments pour animaux est entrée dans le groupe LDC en 2002. Elle produisait auparavant majoritairement pour les éleveurs de Loué et représentait d'ailleurs un tiers de leurs besoins jusqu'à ce qu'ils décident de construire leur propre usine, Alifel, en 2001.
« L'entreprise avait créé son ropre groupement Volailles sous harte Le Gaulois, Avisab, en 995. Il représente désormais 0 % de nos volumes. Mais nous vons toujours livré des éleveurs e porcs, quel que soit leur grou-ement. Certains ont d'ailleurs igré d'une structure à l'autre, n fonction de l'évolution des roupements, mais ils nous font oujours confiance », explique le irigeant. « 80 % de la clientèle Porc est positionnée sur des niches, avec une plus value qui s'étage entre 3 et 35 centimes d'euros de plus que le cadran » détaille Guillaume Vovard, responsable du marché porcin, qui se définit comme un facilitateur : « Nous nous impliquons dans les suivis techniques mais aussi économiques, voire stratégiques, avec les éleveurs qui le souhaitent. » C'est d'ailleurs pour cela ” qu'il identifie un potentiel de croissance : « Certaines filières à forte valeur ajoutée ont besoin de nouveaux producteurs. » L'usine produit ainsi des aliments sous cahiers des charges, comme le label rouge Porc fermier de la Sarthe ou La Gorinette (truie certifiée LPS), qui entrent dans les productions de rillettes haut de gamme par exemple, mais aussi pour des éleveurs en circuits courts.
“Nous sommes positionnés sur des élevages à plus haute valeur ajoutée. n s a q t l
Le site travaille en prébroyage, ce qui économise l'énergie, même si cela lui impose de disposer d'un plus grand nombre de cellules puisqu'une matière première telle que le blé sera déclinée en plusieurs moutures. Il possède deux lignes de presse, les aliments pour porc étant produits sur une seule d'entre elles.
Autre particularité, l'usine dispose de trois ponts de chargement, dont le premier convient bien à la diversité des élevages de porcs, car il est équipé de petites cellules d'attente. Le pont 3, construit en 1999, est quant à lui dôté de 16 cellules de 32 à 36 t pour un chargement rapide des plus grosses séries. « Avec notre pont-bascule de 23 m, le camion a peu besoin de bouger durant le chargement, ce qui permet de gagner beaucoup de temps », détaille Dominique Marie, le responsable de l'usine. Le site fait l'objet d'investissements chaque année, notamment pour améliorer sa productivité.
Avec un CA de 93 M€ et un résultat de 400.000 € l'an dernier, Ali-mab emploie 40 personnes, dont une douzaine de chauffeurs qui assurent environ 50 % des livraisons, le reste étant assuré par des camions de prestataires attitrés. Comme toutes les entreprises du pôle amont de LDC, l'unité est gérée de façon autonome pour ses achats comme pour ses marchés. Installé en cœur de ville, la société s'est dotée d'outils (filtres, quai de chargement du côté sans habitation) et de procédures (horaires de chargement/déchargement), afin de réduire au maximum son impact sur le voisinage. « Nous avons également mis en place une cellule de réponse immédiate à toute demande des habitants, gérée par notre responsable qualité », précise Gaël Lecomte, le directeur d'Alimab.