Sica Atlantique
Développement d'une offre de livraison par voie ferrée sur 2014
Le programme Céréales comme support de frets retour

En termes de développement, 2014 est clairement l'année du fer pour Sica Atlantique, s'enthousiasme Stéphane Bodescot, directeur général adjoint du groupe Sica Atlantique. Certes, nous allons continuer à développer les volumes de céréales acheminés par train dans notre silo portuaire. Mais surtout, nous travaillons activement à organiser des frets retour de marchandises stockées dans les installations de nos différentes filiales. » Le premier voyage test, qui se déroulera courant avril ou mai, concernera une livraison d'engrais solides en big-bag sur plateau, à un de ses sociétaires. « Une fois bien huilée, nous déploierons notre initiative sur d'autres produits – comme les engrais liquides, les tourteaux, les pellets de bois, voire le méthanol et le pétrole lampant – et vers d'autres clients que nos sociétaires. » L'intérêt de développer ces transports retour est double pour le groupe Sica Atlantique. « Quand la traction est déjà payée (dans le cadre du transport ferroviaire de céréales, NDLR), il revient moins cher de livrer des marchandises par train que par camion, explique le dirigeant. L'autre intérêt est d'élargir notre hinterland, puisque pour un même coût la distance parcourue est plus longue. »
Le programme Céréales comme support de frets retour
« En plus de la location de wagons, nous allons investir dans une machine de 400.000 €, pour charger les marchandises en vrac, détaille Stéphane Bodescot. Et 300.000 € dans une installation ferrée, dédiée au chargement des produits liquides. »
Ce résultat est l'aboutissement de cinq ans de travail, correspondant à la mise en place de la dynamique ferroviaire du transport de céréales. « Grâce à la relation de partenariat que nous avons installée avec Fret SNCF, sur la première partie de la campagne 2013/2014, 30 % des céréales réceptionnées ont été acheminées par le fer (soit 0,5 Mt sur 1,7 Mt), contre 25 % un an plus tôt, souligne Stéphane Bodescot. Le fait de proposer une offre massifiée a permis à l'entreprise ferroviaire de s'engager sur des prix corrects et une qualité de service. »
« Maintenant que l'on a construit notre programme Céréales, l'idée est de venir, sur cette colonne vertébrale, greffer d'autres flux », conclut-il.