Des opportunités à saisir en Afrique sub-saharienne à l'horizon 2025
Les dépenses en biens alimentaires devraient rester élevées en Afrique, notamment dans quinze pays identifiés, en raison de leur potentiel de croissances démographique et économique.

En combinant les potentiels de croissances démographique et économique, une trentaine de pays d'Afrique subsaharienne sont identifiés comme représentant un potentiel en termes de marché de consommation des ménages, indique l'étude “Afrique subsaharienne : touchée mais pas coulée”, présentée par l'expert en assurance-crédit international pour entreprise Coface, le 29 juin à Paris. S'en distinguent quinze (cf. graphique), parmi lesquels les principaux exportateurs de pétrole (Gabon, Nigéria, Angola) et plusieurs exportateurs de matières premières minérales (Botswana, Namibie, Afrique du Sud…).
Quinze pays très porteurs
Les dépenses de consommation des quinze pays sélectionnés sont « largement dominées par les biens alimentaires (46 %), le logement (14 %) et les transports (9 %) ». Et, compte tenu des prévisions sur l'évolution du PIB/habitant des pays africains, qui devrait progresser mais rester faible, « les dépenses en biens alimentaires et boissons non alcoolisées devraient rester élevées en Afrique, notamment dans les pays identifiés ». Un rebond de la croissance pourrait de fait intervenir à partir de 20172018, sous l'effet d'une reprise des cours de certaines matières premières ex-
portées et/ou d'une diversification des économies dans nombre de pays. Les revenus des habitants et leur niveau de consommation devraient en profiter, permettant « non seulement d'augmenter les volumes consommés, mais aussi de diversifier la gamme de produits vendus, en faveur de biens à plus forte valeur ajoutée ».