Laboratoire CGAC
Des locaux neufs pour poursuivre son expansion
Le Centre gallardonnais d’analyses céréalières, qui a déménagé à Chartres dans un bâtiment moderne spécialement aménagé, devient le Laboratoire CGAC. Avec, à la clef, une certification Cofrac prévue au printemps prochain.




Créé en 1974 sur la base du laboratoire de La Gallardonnaise, coopérative agricole aujourd’hui disparue, le Centre gallardonnais d’analyses céréalières devient alors le premier laboratoire à proposer des tests de panification, grâce à son fournil d’essais. « Pour assurer notre développement, nous avions besoin d’être relooké, explique Jérôme Nail, le directeur du pôle Laboratoires et services de la Scael, à laquelle le Laboratoire CGAC est affiliée. Cette nouvelle image de marque passe par des installations raisonnées et un nouveau logo dynamique.
Une notoriété internationale
De plein pied, les nouveaux locaux chartrains de 590 m2 ont permis de réorganiser l’activité de façon rationnelle dans des salles mitoy-ennes, avec cinq espaces adaptés à chaque type d’analyses (température, humidité, sécurité du personnel). Pour la campagne 2013/2014, le laboratoire technologique a également mise en place un logiciel de gestion des analyses (LIMS). « Il permet au client de suivre en direct le cheminement de son échantillon, grâce à l’utilisation d’étiquette code barre, jusqu’aux résultats finaux, qui peuvent être transmis par mail sur demande », détaille le responsable technique, Vincent Jeuffroy.
« Nous avons l’objectif de décrocher l’accréditation Cofrac en mars-avril prochain, se réjouit Jérôme Nail. C’est une image de marque, dont peu d’acteurs dans notre domaine peuvent se prévaloir, et qui prouve l’impartialité, la qualité et la traçabilité de notre travail. » La notoriété du laboratoire dépasse de fait les frontières, avec 5 % de son activité qui relève d’une clientèle étrangère (RU, Espagne, Italie, Suisse, Canada, Brésil). En France, sa zone d’échantillonnage concerne principalement l’Eure-et-Loir. Quelque 47 % de son chiffre d’affaires provient des sélectionneurs, 19 % des organismes stockeurs et 13 % des meuniers.
La formation, prochain objectif
Le Laboratoire CGAC a profité de son déménagement pour investir dans de nouveaux équipements (pétrins et four) pour sa boulangerie d’essai de 90 m2. « Nos clients peuvent la louer ponctuellement, précise le dirigeant. Et nous mettons à leur disposition nos deux boulangers expérimentés. »
Le laboratoire d’analyses, qui compte déjà un service de conseil et de contrôle/maintenance des appareils infrarouges via son réseau CGAC, compte par ailleurs élargir son panel de services. « Nous projetons de développer, d’ici un an, notre activité formation sur la panification et la qualité du blé », annonce Jérôme Nail.