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Des éleveurs à l'abattoir ?

« Nous voulons des prix » ! Combien de fois a-t-on pu entendre cette phrase sortir de la bouche d'éleveurs dépités au cours de cette semaine de revendications ? Une demande bien légitime, mais qui, adressée au gouvernement, pose question. Quelle réponse peut apporter l'État en la matière ? À part mettre autour de la table l'ensemble des opérateurs de la filière, quelle est sa marge de manœuvre concernant les prix d'achats des productions animales par l'industrie et la distribution ? Parmi les mesures annoncées par le ministre de l'Agriculture figure « la poursuite de la mobilisation de la filière pour respecter les hausses de prix auxquelles ils se sont engagés ». Des rencontres sous forme d'états généraux avec le ministre de l'Économie pour « améliorer les relations commerciales et contractuelles dans les filières animales » ont aussi été évoquées. Et après ? Rien ne peut empêcher un industriel ou la distribution de se détourner des productions françaises et leur préférer celles de nos voisins de l'UE si elles sont plus compétitives. Les règles du marché commun sont là-dessus très claires, comme n'a pas manqué de rappeler le rapport d'étape du médiateur sur les filières bovines et porcines, sorti le 22 juillet. Alors à moins d'une véritable révolution culturelle au sein de la filière (et ce jusqu'au consommateur), une embellie sur le long terme semble difficilement envisageable pour les éleveurs français. Des éleveurs qui consomment d'ailleurs des quantités de céréales et d'oléoprotéagineux non négligeables…

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