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Des agriculteurs se regroupent pour apprendre à commercialiser leurs céréales

En 2012, un groupement de commercialisation de céréales a vu le jour au sein du GDA du Rethelois (Ardennes). « Avant, je n'avais aucune connaissance sur les marchés agricoles, je vendais la totalité de ma production au prix moyen de campagne », a expliqué Benoît Logeart, agriculteur ardennais et président du GDA, lors d'un voyage de presse organisé par l'APCA à Rethel. Depuis, en cotisant 500 €/an, vingt-quatre agriculteurs ont rejoint le groupement afin de se perfectionner aux mécanismes de mise en marché. « Il y a quatre ans, nous avons suivi une formation sur le marché à terme, la parité €/$, les options, le marché du pétrole... afin d'apprendre à mieux se positionner », explique l'agriculteur. « Aujourd'hui, nous avons une responsabilité en plus, celle de vendre nos céréales », concède Thomas Doyen, membre du groupement. Au début de la campagne, chaque agriculteur établit des contrats de vente avec son organisme stockeur. Puis, au fil du temps, en fonction de ces derniers et de l'évolution des cours, l'adhérent passe des ordres de vente. « Mis à part cette année, en général, je valorise mieux mes récoltes en décidant moi-même si je vends ou non », reconnaît Benoît Logeart. D'ailleurs, il a décidé de vendre la totalité de sa récolte 2016 au “prix du jour”.

Échanger avant tout

« Le seul inconvénient de ce groupement est que nous avons tous le même mécanisme de vente », admet Thomas Doyen. Cependant, l'effet groupe reste positif, « c'est important de pouvoir échanger aussi bien sur nos techniques de commercialisation que sur nos résultats. Cela nous rassure », ajoute Benoît Logeart. Pour la plupart, 20 à 30 % des récoltes 2016 sont ainsi déjà vendues. 

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