De quoi rester sur sa faim
La question agricole, et le G20 lui-même, ont été éclipsés par les évènements politiques européens. Le feuilleton de la dette grecque a monopolisé l’attention. Même si cela s’est fait dans une quasi indifférence, les propositions des ministres de l’Agriculture pour prévenir de nouvelles crises alimentaires ont été adoptées. Ce ne sont pour le moment que de bonnes intentions. L’amélioration du suivi des marchés, souhaitée par le G20, s’est néanmoins déjà concrétisée par la création d’un système de veille, l’Amis. Celui-ci a diffusé un premier point des marchés. Une synthèse succincte. Peut-être trop. A qui est-elle destinée ? A l’heure où les infos pullules sur Internet, on a du mal à imaginer que ce rapport apprenne réellement quelque chose à un opérateur ou même un décideur politique un tant soit peu concerné par le sujet. Mais c’est un premier pas.