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IFBM/Qualtech
De nouvelles installations pour élargir leur horizon

« Ce sont 2,2 M€ qui ont été investis dans la modernisation de nos installations et à l’avenir, 800.000 € à 1 M€ annuels – soit 10 à 15 % du chiffre d’affaires – seront consacrés à la R&D », a déclaré en introduction Gilbert Bauer, le président directeur général d’IFBM/Qualtech, l’Institut français des boissons de la brasserie et de la malterie et sa filiale à vocation commerciale. « Sans faire de course en avant, il faut investir au bon endroit », a-t-il précisé à l’occasion de l’inauguration des nouvelles installations du laboratoire d’analyses, le vendredi 19 novembre à Vandœuvre, près de Nancy (54).

Investir pour la performance en recherche agroalimentaire
    Au regard de son chiffre d’affaires de 7 M€, cet investissement particulièrement important, financé à 75 % sur ses fonds propres, doit permettre à l’unité économique et sociale (UES) de maintenir et développer sa position de référent des filières dans lesquelles elle opère.
    Pour répondre aux demandes croissantes de ses partenaires dans les filières céréalières et de ses clients, IFBM/Qualtech a développé et modernisé ses outils d’analyses et de production : un groupe d’embouteillage semi-industriel permettant la formation des professionnels des filières boissons, des laboratoires de meunerie –avec une boulangerie d’essais–, des laboratoires d’analyse sensorielle et 520 m2 de nouveaux  laboratoires d’analyse chimique, principalement orientés sécurité des aliments. Des compléments d’équipe-ments au niveau de la plate-forme d’essais malt et bière ont également été réalisés avec une modernisation des pilotes de malterie et de brasserie, sans oublier les micro-malterie et micro-brasserie. Ces travaux ont été l’occasion de repenser et réorganiser la chaîne logistique des échantillons qui arrivent pour analyses, avec à la clef un gain de célérité et d’efficacité. L’humain n’a pas été mis de côté, avec la création de vingt postes en trois ans, l’instauration d’un programme de formation interne et la mise en place de plans de carrière pour « fidéliser » les employés. Et Gilbert Bauer d’expliquer : « On avait un turn over très important : on formait des gens que la concurrence nous enlevait ! » Aujourd’hui, l’UES compte 80 personnes, dont 8 docteurs et 11 ingénieurs. Tout concourt pour « créer une ambiance d’entrepreneurs », a-t-il résumé.
    « Ces investissements vont conduire à une meilleure réactivité et une connaissance plus poussée des process, qui nous permettront de résoudre toutes les problèmatiques de nos clients », a expliqué le président directeur général. Et d’ajouter : « Il s’agit de progresser et d’entrer dans une dynamique d’effort et de succès pour que 80 % des projets de recherche qui sont démarrés aboutissent d’ici trois ou quatre ans au stade industriel, afin de répondre aux attentes de retour sur investissement de nos clients. »
    Cette croissance interne, avec la possibilité de s’ouvrir à d’autres filières et d’autres services, va être complétée dans les années à venir par « une croissance externe pour faire face aux géants du secteur ». Mais Gilbert Bauer « s’engage à ce que les centres de décision reste à Nancy ».

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