Aller au contenu principal

Economie
[Covid-19] Hausse des prix alimentaires dans les pays de l'OCDE en mars 2020

La baisse des prix de l'énergie justifie l'essentiel de la faible inflation actuelle, explique l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économique). Toutefois, le ralentissement de l'inflation est quelque peu freiné par la hausse des prix alimentaires entre février et mars.

© 3844328 de Pixabay

L'inflation annuelle au sein des 36 pays membres de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économique) a connu son plus fort ralentissement depuis la crise financière de 2008, entre février et mars 2020, passant de 2,3 % à 1,7 %, rapporte l'institution le 5 mai. Toutefois, cette dernière constate une hausse des prix alimentaires de 2,4 % en mars dernier, contre 2 % en février.

Chute des prix de l'énergie de 3,6 % en mars 2020

La faiblesse de l'inflation au sein des pays membres de l'OCDE est essentiellement justifiée par la chute des prix de l'énergie, reculant de 3,6 % en mars, alors qu'ils grimpaient de 2,3 % en février. L'organisation internationale ne donne aucune explication dans son communiqué, mais il ne fait guère de doute que la pandémie de Covid-19 a joué un rôle majeur, bon nombre de pays dans le monde ayant pris des mesures de restrictions aux déplacements des populations à cette période de l’année, plombant la demande en énergie.

Concernant la hausse des prix alimentaires, l'OCDE ne donne pas non plus de justification. Mais là aussi, la crise sanitaire planétaire n'y est sans doute pas étrangère. Lors de l'annonce de mesures de confinement/restrictions aux déplacements des personnes par les gouvernements, les consommateurs se sont parfois rués vers les magasins afin de faire des réserves de produits alimentaires, stimulant la demande et donc les prix en mars.

Les plus lus

À qui profitent vraiment les dons de blé russe?

Li Zhao Yu, Yann Lebeau, Roland Guiraguossian et Delphine Drignon, experts du département relations internationales…

Crues dans l'Yonne : quelques questionnements sur les rendements à venir

Les pics de crues atteints, tout va dépendre maintenant de la rapidité des eaux à baisser.

Pourquoi le Maroc devrait encore importer beaucoup de céréales en 2024/2025?

Yann Lebeau, responsable du bureau de Casablanca au sein du département relations internationales d’Intercéréales, a fait le…

Oléagineux - Comment Saipol va accroître ses capacités de trituration à Sète et Lezoux

L'usine de Sète de la société Saipol, filiale du groupe Avril, triture de la graine de colza, tandis que celle de Lezoux broie…

Incendie - Quand va redémarrer l'usine de trituration de colza de Sète de Saipol ?

L'usine de Saipol dispose d'une capacité annuelle de trituration de graine de colza de 600 000 t à 700 000 t. L'unité d'…

L'Inde redevient importateur en blé malgré une production record

L'Inde continue d'être un gros consommateur de blé.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 352€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne