Aller au contenu principal

Coop de France Nutrition animale
Coop de France valorisera le non-OGM, sous conditions

TRANSPARENCE. Interrogée par la DGCCRF, qui conduit depuis le printemps une réflexion sur l’étiquetage « sans OGM », Coop de France Nutrition animale a affirmé sa position sur ce sujet épineux. Si la coopération ne réclame pas expressément un changement de la législation révisant les conditions d’étiquetage des produits issus d’animaux ayant consommé des OGM, elle souhaiterait dans cette éventualité pouvoir valoriser l’utilisation des matières premières non étiquetables, c’est-à-dire respectant le seuil maximal de présence fortuite d’OGM de 0,9 %. Elle demande aussi que cette mention valorisante se réfère au Guide de bonnes pratiques de la fabrication d’aliments composés pour animaux. 
 
Pour le seuil de 0,9 %, plutôt que 0,01 %

Selon le droit en vigueur, la mention « sans OGM » sur un emballage d’aliments du bétail n’est permise qu’à la condition que cet aliment réponde au seuil de présence fortuite d’OGM de 0,01 %, selon la note de doctrine des Fraudes. Une limite « techniquement et économiquement inaccessible, compte tenu des disponibilités mondiales en tourteaux de soja, une matière quasiment incontournable des aliments pour animaux », selon Coop de France Nutrition animale. Et de préciser « qu’un seuil de 0,1 % ne changerait pas fondamentalement la donne ». Deux conditions sont ainsi posées par Coop de France Nutrition animale dans l’hypothèse d’une mention valorisante pour les produits animaux : le recours à des matières premières non étiquetables (- 0,9 %) et la mise en œuvre de moyens de maîtrise au travers du respect, par le fabricant, du Guide de bonnes pratiques de la fabrication d’aliments composés pour animaux.
 

Les plus lus

« Le gouvernement russe entretient la non-transparence sur le marché des céréales, affectant même les opérateurs russes »

Philippe Mitko, chargé des relations extérieures de Soufflet Négoce by InVivo, a accepté de nous donner sa vision des marchés…

Eric Thirouin : « Les céréaliers ont conscience que la proposition de prix planchers n’est actuellement pas réaliste »

Le président de l’AGPB (Association générale des producteurs de blé) veut que les promesses du gouvernement soient suivies d’…

À qui profitent vraiment les dons de blé russe?

Li Zhao Yu, Yann Lebeau, Roland Guiraguossian et Delphine Drignon, experts du département relations internationales…

Blé dur - Comment la filière et le gouvernement comptent relancer la production en France ?

Les surfaces de blé dur décrochent en France depuis des années. Un soutien de l'État français leur permettrait de rebondir,…

Les stocks français de blé tendre et de maïs grimpent encore, selon FranceAgriMer

Alors que les stocks français de blé tendre et de maïs s'étoffent, la demande chinoise en orge permet d’alléger le bilan…

Groupe Avril - Échange de postes de direction au sein de ses filiales

Le groupe Avril espère faire bénéficier à ses filiales Lesieur et Saipol les regards nouveaux des deux dirigeants.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 352€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne