Crise de l'élevage
Coop de France et l'APCA pour une hausse du prix d'intervention
Dans sa conférence de presse de rentrée le 10 septembre, le président de Coop de France a vivement contesté l'opportunité d'une augmentation des prix agricoles en élevage, limitée à la France. « Nous sommes sur un marché unique face à la concurrence d'autres pays qui ont des coûts de revient plus faibles », estimait-il en substance, évoquant l'Allemagne où « nous savons que le Smic n'est pas en cours d'instauration. Comment augmenter nos prix si ce n'est pas le cas chez nos partenaires », insiste-t-il. En revanche, il plaide pour un relèvement des prix d'intervention de l'Europe qui aura en outre « le mérite de réduire l'encombrement des marchés ». Un sentiment partagé par l'APCA qui tenait sa conférence de rentrée la veille. «La France doit remonter au créneau à Bruxelles », a affirmé le président de l'APCA, Guy Vasseur. Pour lui, la France doit demander une modification des conditions d'avances sur les aides directes qui seront attribuées le 16 octobre. L'APCA estime par ailleurs que l'enveloppe de 500 M € d'aide de l'Union européenne est « ridicule ».