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Commerce agroalimentaire : légère hausse de l’excédent des échanges

Selon le Scees, l’excédent des échanges agroalimentaires français atteint 1.011 ME en novembre, soit une croissance de 200 ME à un an d’intervalle.

L’EXCEDENT des échanges agroalimentaires français s’élève à 1.011 ME en novembre 2005. Il progresse de 197 ME par rapport à novem-bre 2004. Cette amélioration est imputable essentiellement à l’augmentation des exportations de produits agricoles transformés. La progression de l’excédent des produits agricoles bruts, dont les échanges se réduisent, est plus limitée. Globalement, les exportations agroalimentaires (3.805 ME) gagnent 4 % tandis que et les importations (2.794 ME) fléchissent de 1 %. Le solde s’améliore aussi bien avec l’UE qu’avec les pays tiers. En cumul sur les onze premiers mois de l’année 2005, l’excédent atteint 7,1 MdE, en repli de 401 ME, comparé à la même période de l’année précédente.

Bond des sorties d’huile de colza

L’excédent des échanges en produits agricoles transformés atteint 888 ME en novembre 2005. Il augmente de 151 ME par rapport à novembre 2004, grâce à la hausse marquée des expéditions (+ 6 %).

Les exportations (2.964 ME) gagnent 175 ME. Les livraisons d’huile de colza sont multipliées par dix en valeur comme en volume par rapport à novembre 2004. Les sorties de viande bovine fraîche augmentent de près de 25 %, essentiellement vers l’Italie et le Royaume-Uni. A l’inverse, les ventes à l’étranger de chocolat préparé pour la consommation continuent de baisser à cause de la chute des volumes à destination de l’Allemagne.

Les importations de produits agricoles transformés (2.076 ME) augmentent de 24 ME. La hausse des cours contribue largement à la progression de près de 15 % de nos approvisionnements de tourteau de soja.

Recul des exportations de céréales

L’excédent des échanges en produits agricoles bruts s’élève à 123 ME en novembre 2005. Il gagne 46 ME sur novembre 2004 en raison d’un repli plus marqué des importations (-8 %) que des exportations (- 2 %).

Les importations (718 ME) diminuent de 59 ME. Les entrées de graines de soja du Canada sont quasiment nulles, alors qu’elles étaient supérieures à 60.000 tonnes en novembre 2004. Il en est de même des quantités de maïs importées de Hongrie et des Etats-Unis qui se replient de 75 %.

Les exportations de produits agricoles bruts (841 ME) fléchissent de 13 ME par rapport à novembre 2004. Nos ventes de céréales s’inscrivent à nouveau en baisse. Les livraisons de maïs se replient de près de 30 %, en particulier celles à destination de l’Espagne. Celles de blé tendre diminuent de près de 15 %, surtout à cause de la Chine.

Amélioration du solde avec l’UE comme avec les pays tiers

L’excédent des échanges agroalimentaires s’élève à 836 ME avec l’UE en novembre 2005. Il progresse de 110 ME par rapport à novem-bre 2004. Cette amélioration est due principalement aux produits agricoles transformés, dont les exportations gagnent 4 % alors que les importations cèdent 2 %. Ainsi, le solde sur le sucre s’améliore de 21 ME. L’excédent des produits agricoles bruts, dont les échanges se contractent, reste stable.

Avec les pays tiers, l’excédent des échanges agroalimentaires atteint 174 ME en novembre 2005, soit 87 ME de plus qu’en novembre 2004. Cette progression est imputable autant aux produits agricoles bruts qu’aux produits agricoles transformés.

Un excédent de 7,1 MdE sur les onze premiers mois de l’année

L’excédent des échanges agroalimentaires s’élève à 7.060 millions d’euros depuis le début de l’année. Il perd 401 ME par rapport aux onze premiers mois de 2004, prolongeant ainsi le mouvement de baisse entamé début 2004. Cette diminution touche les produits agricoles bruts comme les produits agricoles transformés. Elle se concentre davantage sur nos partenaires de l’UE que sur les pays tiers. Ce sont les céréales et plantes industrielles —avec la baisse des exportations— et les viandes —avec la hausse des importations— qui contribuent le plus à la dégradation du solde global des produits agroalimentaires. A l’inverse, la hausse des sorties des produits laitiers et des produits de l’élevage en limite la baisse.

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