Aller au contenu principal

Chopin Technologies

Le leader en matériel de laboratoire poursuit son partenariat avec la “nouvelle Ensmic”

FIDÉLITÉ. Proche de l’École nationale supérieure de meunerie et des industries céréalières depuis fort longtemps, la société Chopin Technologies a profité de l’installation des premières machines de laboratoire dans les nouveaux locaux de l’Ensmic pour réitérer son attachement à ce partenariat fructueux. Depuis la dernière rentrée scolaire, l’Ensmic a quasiment quitté la rue Nicolas Fortin dans le 13 e arrondissement de Paris pour Surgères en Poitou-Charentes. Le nouveau site accueille déjà une quinzaine d’élèves de première année. Ceux de deuxième année préparent leur BTS à Paris, une bonne partie du matériel de mouture y étant encore présent.

Le 1 er mars, Jean-Pierre Doligé, Président directeur général de Chopin Technologies, et Arnaud Dubat, Directeur du département farine, ont présenté leur société et les différentes applications de leurs matériaux. « Chopin Technologies fabrique des appareils de laboratoire, pour un chiffre d’affaires de 10 M d’euros par an, avec 80 personnes dont 10 anciens Ensmic », a expliqué le P. D-G de Chopin Technologies à la classe de première année de Surgères. « Notre entreprise est un employeur de l’Ensmic en plus d’être un partenaire, et nous ne serions pas ce que nous sommes sans elle » a-il ajouté. Cette relation particulière entre l’école de meunerie et cet incontournable fabricant de matériel de laboratoire en industries céréalières, s’est manifesté par l’achat de machines neuves. Pour l’instant, l’école s’est déjà dotée et a installé trois nouvelles machines neuves. « Un alvéographe, un Infranéo à infrarouge, et un SD Matic. Il y a un nouvel appel d’offre auprès du Conseil général pour la fourniture de nouvelles machines», indique M. Dubat. Mais Chopin Technologies comme l’Ensmic entendent bien étendre cette relation au delà du domaine commercial. « Il faut des partenariats comme celui avec l’Ensmic pour que l’entreprise et l’enseignement travaillent ensemble et développent des technologies qui soient innovantes. On peut faire beaucoup de travail d’application avec les élèves de l’Ensmic» assure Jean-Pierre Doligé.

La valeur meunière au programme

Très bel exemple de cette relation école/entreprise, le projet de partenariat sur la valeur meunière. Sous les auspices de l’Irtac (Institut de recherches technologiques agroalimentaires des céréales), le projet comporte trois volets. « Le premier est plus agronomique. Le second est la mise au point d’un mini moulin de laboratoire. Le troisième concerne la mise en place d’un moulin de référence qui viendra remplacer à terme celui qui se trouve actuellement dans ses murs. Les deux derniers volets ont pour objectif de réaliser un mini moulin le plus proche de celui de la mouture de référence, c’est à dire semi-industriel » explique M. Dubat. Un projet qu’il faudra suivre de près. Annie Le Toquin, la directrice de L’Ensmic, s’est dite « très satisfaite de cette journée » et a rappelé que « l’Ensmic, comme l’Enilia, a pour vocation de travailler avec la profession, avec les entreprises et de mettre à disposition les équipements et les compétences pour du développement industriel. »

Les plus lus

À qui profitent vraiment les dons de blé russe?

Li Zhao Yu, Yann Lebeau, Roland Guiraguossian et Delphine Drignon, experts du département relations internationales…

Crues dans l'Yonne : quelques questionnements sur les rendements à venir

Les pics de crues atteints, tout va dépendre maintenant de la rapidité des eaux à baisser.

Pourquoi le Maroc devrait encore importer beaucoup de céréales en 2024/2025?

Yann Lebeau, responsable du bureau de Casablanca au sein du département relations internationales d’Intercéréales, a fait le…

Coopérative - Un nouveau directeur général chez Cerevia

Via cette nomination, Cerevia espère insuffler "une nouvelle dynamique" à son union de commercialisation.

 

Oléagineux - Comment Saipol va accroître ses capacités de trituration à Sète et Lezoux

L'usine de Sète de la société Saipol, filiale du groupe Avril, triture de la graine de colza, tandis que celle de Lezoux broie…

Incendie - Quand va redémarrer l'usine de trituration de colza de Sète de Saipol ?

L'usine de Saipol dispose d'une capacité annuelle de trituration de graine de colza de 600 000 t à 700 000 t. L'unité d'…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 352€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne