Chaud-froid
C’est un marché aux bases consolidées que nous retrouvons en ce retour de fêtes. Un raffermissement saluant notamment la détente ponctuelle de l’euro vis-à-vis du billet vert.
Cet élément est en effet favorable à la compétitivité des céréales européennes, et a fortiori françaises, à l’international, alors que la demande est bien présente. De quoi doper encore un peu plus nos exportations qui affichent, depuis le début de campagne, une dynamique que nous n’avions plus connue depuis longtemps. A la fin novembre, les tirages de certificats avaient bondi de près de 90 % sur un an ! Autre élément de hausse en ce début d’année : le grand froid qui s’abat sur l’ensemble du continent et laisse craindre des dégâts sur les cultures. Cette météo extrême laisse également présager de gros problèmes logistiques, qui pourraient cependant jouer en faveur de l’origine française pour l’approvisionnement du nord de l’UE.
Le marché sera donc pendu au thermomètre dans les prochains jours. Comme il l’a prouvé ces dernières années, il a désormais le sang chaud et pourrait bien rapidement s’emballer.