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Cérévia, juste une étape dans la vie de ses coopératives ?

Pour son ultime AG, le directeur général de l'union de commercialisation a défendu une intensification des rapprochements.

Créée en 2007, Cérévia, union commerciale gérant 3 Mt de sept coopératives de Rhône-Alpes, Bourgogne et Franche-Comté, doit « faire sortir de sa zone, près de la moitié de ses céréales », a rappelé Robert Bilbot son DG, le 12 novembre, pour sa toute dernière AG. Couvrant 15 % des besoins de la meunerie française « voire plus de 50 % de ceux de la grande région », remarque Joseph Nicot, DG des Moulins Nicot, l'opérateur est « un incontournable ». Et bénéficie de clients « plus ou moins captifs ». Or 2014, « était une année test », estime-t-il. Malgré un tas de blé panifiable amputé par les faibles Hagberg (500.000 t de fourrager sur 1,2 Mt), l'union « a joué le jeu pour servir la meunerie française », salue-t-il. Comme l'explique Camille Gobin, trader InVivo, « de gros volumes avaient été engagés sur l'export, notamment sur l'Algérie ». Les contrats ont été renégociés et « la flexibilité assurée par notre partenaire ferroviaire, Europorte (cf. n°4054), nous a permis de basculer les trains prévus pour Fos sur la Moselle et le Rhin à destination des Fab », complète Cérévia.

Pousser les synergies

La création de l'union a permis à ses coop de « sortir d'une concurrence stérile et source de coûts, de changer d'échelle et d'ouvrir de nouveaux horizons », résume Robert Bilbot, passant le relais à son successeur, Laurent Vittoz. Mais, vu le contexte économique, il les incite à aller plus loin. Des discussions sont d'ailleurs en cours entre plusieurs d'entre elles. Et, avec des tonnages semblables, des contraintes et donc des enjeux similaires, toutes les synergies avec Axéréal (partenaire sur Fos et dans Sercomex) doivent aussi, selon lui, être explorées.

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