Aller au contenu principal

Céréales et oléoprotéagineux bio : tendance haussière en tournesol, maïs et soja

Face à des récoltes d’automne en tournesol, maïs et soja bio très compliquées à mener à terme, au regard des retards de maturité allant jusqu’à un mois, et des difficultés de moisson liées à l’humidité et le brouillard, les opérateurs sont sous tension. 

<em class="placeholder">Troupeau de vaches limousines dans un pré, en Creuse, novembre 2024.</em>
Le doute persiste sur le niveau des volumes de soja français disponibles pour l'alimentation animale.
© Karine Floquet

Les organismes stockeurs, confrontés à des lots germés et des graines atteintes de pourriture, attendent les résultats d’analyses de mycotoxines avant de les mettre sur le marché. Les coûts de collecte sont à la hausse, notamment en raison des frais de séchage. De leur côté, les triturateurs s’inquiètent des volumes et qualités de la collecte d’oléagineux français qui seront disponibles.

Envolée des cours du tournesol bio

Dans ce contexte, sur un marché bio physique français perturbé, avec un niveau d’importations européennes difficilement cernable, les prix prennent leur envol à l’instar du conventionnel, notamment en tournesol, qui dépassent les 700 €/t départ organisme stockeur en linoléïque, pour atteindre 735 €/t en oleïque.

En soja, les collecteurs sont attentistes, notamment dans le Sud-Ouest, privilégiant leurs contrats en alimentation humaine, avec une première partie de la récolte plutôt satisfaisante, comptant environ 10 % de déclassement. Mais la qualité des lots en cours de moisson se dégradant, avec des grains très humides, le doute persiste sur le niveau des volumes de la récolte 2024, pour répondre au marché des filières animales françaises. D’où des prix haussiers, avec peu de transactions.

Le scénario est identique en maïs, dernière espèce à être récoltée, très en retard, avec des parcelles passées à l’ensilage. Ses prix se raffermissent aussi, dans le sillage du blé fourrager.

Les plus lus

Prix du soja sur le CBOT depuis le début de l'année 2025.
Le marché du soja au cœur de la tourmente en cette année 2025

Le Cyclope 2025 a été présenté à la presse, le 13 mai. Ce rapport annuel sur les grands marchés mondiaux des produits de base…

Image d'un chargement de blé sur un cargo dans un port maritime.
Marché céréalier : l'Égypte s'intéresse au blé français, qu'en est-il de la Chine ?

 À l’issue de son conseil spécialisé mensuel, FranceAgriMer a présenté le 14 mai à la presse, la situation des marchés…

Les présidents de la Fefac (Pedro Cordero), à gauche, et d’Assalzoo (association de référence de l’industrie italienne de l’alimentation animale), Silvio Ferrai, à droite.
Nutrition animale européenne : la Fefac inquiète face à l'application du règlement sur la non déforestation importée

Si les experts de la Fédération européenne des fabricants d'aliments composés (Fefac) estiment que l’année 2025 sera assez…

Champ de blé tendre.
Moisson 2025 : l'espoir renaît pour les cultures d'hiver malgré des contrastes régionaux

Des moissons d’orges qui démarrent, suivies dans une quinzaine de jours par la récolte des blés, des colzas prometteurs, mais…

Carte de la mer Noire avec sac de blé et un drapeau des États-Unis
L’Europe et la mer Noire attirent la convoitise des acteurs états-uniens des marchés agricoles

Le marché à terme états-unien Chicago Mercantile Exchange (CME) a lancé un nouveau contrat blé pour la zone mer…

Graphique des indices de prix de farine par utilisation et du blé spot Matif.
Meunerie française : des prix de farine qui suivent la tendance baissière des cours du blé tendre depuis 2023

L’Association nationale de la meunerie française (ANMF) a publié ses chiffres clef pour l’année 2024. Une année en demi-teinte…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne