Céréales et oléoprotéagineux bio : la flambée des cours inquiète la filière

Le marché bio continue à subir l’onde de choc provoqué par le contexte du conflit en Ukraine et la flambée des cours de matières premières. Dans les sillages du conventionnel, les prix restent très fermes, voire encore haussiers. Tous les produits sont concernés, par ricochet au blé conventionnel. Seul le blé meunier bio reste à part. Si son prix se maintient stable, car les meuniers sont couverts, et la demande moins dynamique, il s’est rapproché de façon inédite du blé fourrager, dont le marché est plus actif, provoquant des déclassements vers l’alimentation animale, cela pour libérer des silos en vue de la nouvelle campagne. Selon Florent Chancé, du cabinet de courtage Socac, le marché bio, notamment en produits pour l’alimentation animale, est très actif depuis début mars, en France et dans les pays limitrophes européens, mais il s’est ralenti fin avril. « Pour la nouvelle campagne 2022, on n’a pas d’indications de prix.