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Cap Seine se présente avec une solide situation financière

Les résultats de la coopérative de Seine-Maritime lui permettent de poursuivre son ambition de devenir la référence agricole régionale

AMBITION. Le président Antoine Cocagne et son directeur général, Luc Pamart, ont de quoi être confiants. En effet, la situation financière de Cap Seine, va lui permettre de poursuivre ses investissements dans la transformation des productions de ses adhérents. Le groupe coopératif a collecté en 2005/2006, près de 1,2 million de tonnes de productions végétales auprès de ses 4.000 adhérents. Pour les productions animales, Cap Seine a contribué au développement des filières viandes par la production et la distribution de 120.000 tonnes d’aliments et la mise en marché de près de 120.000 bovins.

Avec un chiffre d’affaires de 221 M€ en légère baisse et grâce à une bonne maîtrise des charges, la coopérative a dégagé un résultat de 1,5 M€ et une marge brute d’autofinancement de 6,8 M€. Le groupe quant à lui, a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 360 M€ et dégagé un résultat net de 2,7 M€, la capacité d’autofinancement s’élevant à 8,6 M€.

Concrétisation des alliances

Pour Cap Seine, la campagne 2005/2006 a été marquée par la concrétisation des alliances préparées de longue date. La création de Terres de France permet de partager les compétences sur un territoire commun dans les métiers de l’approvisionnement et le démarrage de l’activité éthanol avec Agralys et Téréos fait entrer la coopérative dans le métier de la transformation en productions végétales. Par les investissements dans les outils de transformation qu’elle vient de réaliser, elle assure un débouché dans les biocarburants et la chimie verte à 10 % de la collecte du groupe. Ce seront notamment 50.000 tonnes de blé de la récolte 2007 qui seront livrés à l’usine de Lillebonne (Seine-Maritime).

Outre l’investissement dans BENP (filiale de Téréos qui détient avec Agralys et Epis Centre la future usine de Lillebonne), Cap Seine a pris des participations dans Syral, le quatrième opérateur européen de glucoses et ingrédients sucrants issus de l’amidon pour les industries alimentaires et pharmaceutiques. Pour Luc Pamart, cette unité de production basée en Alsace à Markolsheim, « ne constitue pas directement un débouché, mais un accès au monde de la chimie verte dans lequel nous souhaitons investir davantage ». L’objectif pour la coopérative est bel et bien de développer d’autres débouchés que celui de l’exportation. Ainsi, en 2006/2007, avec les colzas diester et érucique et les blés éthanol, le groupe Cap Seine consacrera 10 % de sa collecte aux biocarburants et à la chimie verte.

Pour Antoine Cocagne cet axe de développement est stratégiquement crucial pour le groupe coopératif, ce qui lui fait dire que : « avec notre entrée dans la chimie verte, nous franchissons une étape importante ».

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