Canal Seine-Nord : top départ en 2017

Un coût de 4,5 Md€

article .paywall-content { display: none; } article .paywall .noscript { text-align: center; padding: 100px 10px 100px 10px; box-shadow: 0px 4px 4px rgba(0, 0, 0, 0.15); background: radial-gradient(circle at 50% 75%, rgba(240, 255, 255, 0.30) 0%, transparent 60%), radial-gradient(circle at 75% 15%, rgba(100, 149, 203, 0.60) 0%, transparent 60%), radial-gradient(circle at 10% 55%, rgba(44, 117, 255, 0.50) 0%, transparent 40%); max-width: 800px; margin: 10px; }

Javascript est désactivé

Javascript semble être désactivé. Cela bloque certaines fonctionnalités du site.

Pour activer Javascript, merci de cliquer ici

Publié le 7 octobre 2014 - Par Rodolphe De Ceglie

Lancé en 1993 (premières études), le projet de canal Seine-Nord Europe semble bel et bien relancé. « Le gouvernement s'engage totalement sur ce grand projet », a annoncé le Premier ministre à l'occasion d'une visite à Arras le 26 septembre dernier. Une annonce que la filière des grains et les élus du nord de la France attendaient depuis plusieurs années. C'est le député, Rémi Pauvros, en charge du dossier, qui aura la tâche de tenir les délais de construction. Les travaux doivent débuter en 2017, pour une mise en service du canal dès 2023.

Un coût de 4,5 Md€

« Ce canal est un enjeu économique décisif », a déclaré le Premier ministre, insistant sur les « 12.000 à 14.000 emplois » que générerait sa construction. Celle-ci coûterait près de 4,5 Md€, dont environ 2 Md€ devraient être financés par Bruxelles.

Vingt ans à tergiverser

Depuis sa relance par le Grenelle de l'environnement en 2008, le projet n'a cessé d'être retardé. Alors que la première pierre avait été posée par Nicolas Sarkozy, à Nesle en avril 2011, un rapport très critique de l'Inspection générale des Finances et du conseil général de l'Environnement est venu stopper son avancement en mars 2013. Un travail de reconfiguration du canal et l'abandon du partenariat public/privé l'a remis sur les voies en décembre 2013, avant que Ségolène Royal affiche son scepticisme en mai dernier. Les annonces de Manuel Valls dissipent les craintes des défenseurs du projet. Reste à concrétiser ces paroles en actes.